Carnet de route
Juin 2004
24 Heures du Mans 2004
Depuis
de nombreuses années nous alertions nos lecteurs sur
l'implication de plus en plus grande des cabinets conseil dans le sport
automobile. Cette année ConsultingNewsLine
vous enmène
aux 24 Heures du Mans. Un
reportage signé ConsultingNewsline
en collaboration
avec la radio RCF Le Mans.
Stéphane Blu et B. Villeret
Images: B. Villeret
Récit en images d'une Odyssée épuisante: à droite sur votre écran.
Interview "Live" avant et pendant la course: textes ci-dessous. Sur ce, Bonne lecture!...
Ils ont dit...
Propos recueillis par Stephane Blu, contributeur à RCF Le Mans (émission Pole position) et Chroniqueur à ConsultingNewLine
Avant la course
François Fillon, Ministre de l’Education Nationale
François Fillon : «Pour moi c’est d’abord un grand honneur que de donner le départ des 24 Heures du Mans. C’est une course mythique, elle est mythique évidemment pour le sarthois que je suis, et j’en suis un qui vient aux 24 Heures du Mans depuis presque 50 ans sans interruption, mais elle est mythique dans le monde entier. J’ai souvent eu l’occasion de constater qu’au Japon, aux Etats Unis, le fait d’évoquer les 24 Heures du Mans faisait se dérider les visages. Donc c’est vrai que c’est un grand plaisir et un grand bonheur. En même temps je n’oublie pas que je suis sarthois, et les 24 Heures du Mans c’est aussi un élément essentiel du dynamisme économique de la Sarthe, c’est à dire que les 24 Heures servent à tirer la Sarthe non seulement à travers les retombées économiques de la course qui sont très grandes, mais aussi à travers l’image que la course donne du Mans. Donc c’est un grand honneur de donner le départ de la course. Voilà. Quand j’étais gamin je n’imaginais pas qu’un jour j’aurai cette joie».
Stéphane Bouillon, Préfet de la Sarthe
Stéphane Bouillon : «C’est un immense plaisir. C’est une découverte pour moi parce qu’avant je ne connaissais pas le sport automobile à ce tel point de qualité. Ce qui me frappe, c’est le professionnalisme de toutes les équipes de l’ACO avec lesquelles ont a travaillé pour faire en sorte que la fête soit réussie, avec tout le monde : policiers, gendarmes, pompiers, protection civile, tous se dévouent, avec beaucoup de bonheur aussi ».
Stéphane Blu : Qu’est-ce qu’il fait le préfet pendant les 24 Heures du Mans? Bon, il est venu là, bien sûr c’est normal, mais, vous êtes VIP comme l’on dit ?
Stéphane Bouillon : «Oui mais il est d’abord responsable de la sécurité des alentours, responsable également de la sécurité sur le site en cas de catastrophe. Donc j’ai pris tout une série d’arrêtés qui permettent l’organisation de la course. Et puis durant la course je suis là. S’il fallait à un moment réagir, intervenir, ce serait moi qui serai responsable de l’organisation des secours ou de l’organisation des forces de sécurité».
Stéphane Blu : Vous êtes confiant ?
Stéphane Bouillon : « Toujours, toujours. De toutes façons tout cela me paraît très bien organisé donc je n’ai pas de soucis ».
Louis Jean de Nicolaï,
Vice Président du Conseil Général de la Sarthe
Louis jean de Nicolaï : « Eh bien vous savez que pour le sarthois c’est quand mêmele grand événement alors que tout sarthois qui se passionne pour son département est bien sûr présent aux 24 Heures du Mans et je le suis depuis 1962» !
Stéphane Blu : Les 3 premiers ce serait qui ?
Louis jean de Nicolaï : « Eh bien j’ai l’impression qu’Audi est bien parti et puis il y a la Zytec derrière, mais moi mon cœur va pour Pescarolo ».
Stéphane Blu : Alors le Conseil Général est toujours derrière Henri Pescarolo. Vous y croyez vraiment ? La 3ème marche du podium par exemple ?
Louis jean de Nicolaï : « Non mais j’espère que la 3ème marche ce sera le minimum et là Stéphane Bourdais...c’est un sarthois, pour nous c’est un sarthois. J’espère qu’il sera récompensé ».
En fin de course
Henri Pescarolo, Team Manager
Henri Pescarolo : «On est pas sur le podium, malheureusement. C’était.. c’était l’objectif, mais on n’est pas déçu. On est à la plus mauvaise place, c’est à dire la 4ème... Si ça se concrétise je serai assez content tout en étant un peu déçu car il y a une des deux voitures qui a abandonné. Ceci dit, arriver 4ème au milieu des Audi, c’est quand même une belle performance».
Sébastien Bourdais, pilote (Pescarolo n° 17)
Sébastien Bourdais : «Hyper déçu ? Pfff..., non même pas, parce que je m’y attendais. Quand ça part comme ça en général il y a peu de chance que ça finisse bien et dans ces moments là, la moindre tache d’huile, la moindre erreur dans le trafic et c’est la sanction, c’est l’accrochage, c’est la sortie de route et on a vu beaucoup d’erreurs durant les 24 Heures, moi le premier. Il faut de la réussite, il faut de la chance. Encore une fois, les 24 Heures, c’est pas une épreuve qu’on peut réussir sans un petit coup de pouce du destin, ça se résume aussi simplement que cela ».
Propos recueillis par Stéphane Blu,
Chroniqueur à RCF Le Mans et ConsultingNewsLine
Copyright Quantorg 2004 pour ConsultingNewsLine
All rights reserved. Reproduction interdite
Stéphane Blu et B. Villeret
Images: B. Villeret
Récit en images d'une Odyssée épuisante: à droite sur votre écran.
Interview "Live" avant et pendant la course: textes ci-dessous. Sur ce, Bonne lecture!...
Ils ont dit...
Propos recueillis par Stephane Blu, contributeur à RCF Le Mans (émission Pole position) et Chroniqueur à ConsultingNewLine
Avant la course
François Fillon, Ministre de l’Education Nationale
François Fillon : «Pour moi c’est d’abord un grand honneur que de donner le départ des 24 Heures du Mans. C’est une course mythique, elle est mythique évidemment pour le sarthois que je suis, et j’en suis un qui vient aux 24 Heures du Mans depuis presque 50 ans sans interruption, mais elle est mythique dans le monde entier. J’ai souvent eu l’occasion de constater qu’au Japon, aux Etats Unis, le fait d’évoquer les 24 Heures du Mans faisait se dérider les visages. Donc c’est vrai que c’est un grand plaisir et un grand bonheur. En même temps je n’oublie pas que je suis sarthois, et les 24 Heures du Mans c’est aussi un élément essentiel du dynamisme économique de la Sarthe, c’est à dire que les 24 Heures servent à tirer la Sarthe non seulement à travers les retombées économiques de la course qui sont très grandes, mais aussi à travers l’image que la course donne du Mans. Donc c’est un grand honneur de donner le départ de la course. Voilà. Quand j’étais gamin je n’imaginais pas qu’un jour j’aurai cette joie».
Stéphane Bouillon, Préfet de la Sarthe
Stéphane Bouillon : «C’est un immense plaisir. C’est une découverte pour moi parce qu’avant je ne connaissais pas le sport automobile à ce tel point de qualité. Ce qui me frappe, c’est le professionnalisme de toutes les équipes de l’ACO avec lesquelles ont a travaillé pour faire en sorte que la fête soit réussie, avec tout le monde : policiers, gendarmes, pompiers, protection civile, tous se dévouent, avec beaucoup de bonheur aussi ».
Stéphane Blu : Qu’est-ce qu’il fait le préfet pendant les 24 Heures du Mans? Bon, il est venu là, bien sûr c’est normal, mais, vous êtes VIP comme l’on dit ?
Stéphane Bouillon : «Oui mais il est d’abord responsable de la sécurité des alentours, responsable également de la sécurité sur le site en cas de catastrophe. Donc j’ai pris tout une série d’arrêtés qui permettent l’organisation de la course. Et puis durant la course je suis là. S’il fallait à un moment réagir, intervenir, ce serait moi qui serai responsable de l’organisation des secours ou de l’organisation des forces de sécurité».
Stéphane Blu : Vous êtes confiant ?
Stéphane Bouillon : « Toujours, toujours. De toutes façons tout cela me paraît très bien organisé donc je n’ai pas de soucis ».
Louis Jean de Nicolaï,
Vice Président du Conseil Général de la Sarthe
Louis jean de Nicolaï : « Eh bien vous savez que pour le sarthois c’est quand mêmele grand événement alors que tout sarthois qui se passionne pour son département est bien sûr présent aux 24 Heures du Mans et je le suis depuis 1962» !
Stéphane Blu : Les 3 premiers ce serait qui ?
Louis jean de Nicolaï : « Eh bien j’ai l’impression qu’Audi est bien parti et puis il y a la Zytec derrière, mais moi mon cœur va pour Pescarolo ».
Stéphane Blu : Alors le Conseil Général est toujours derrière Henri Pescarolo. Vous y croyez vraiment ? La 3ème marche du podium par exemple ?
Louis jean de Nicolaï : « Non mais j’espère que la 3ème marche ce sera le minimum et là Stéphane Bourdais...c’est un sarthois, pour nous c’est un sarthois. J’espère qu’il sera récompensé ».
En fin de course
Henri Pescarolo, Team Manager
Henri Pescarolo : «On est pas sur le podium, malheureusement. C’était.. c’était l’objectif, mais on n’est pas déçu. On est à la plus mauvaise place, c’est à dire la 4ème... Si ça se concrétise je serai assez content tout en étant un peu déçu car il y a une des deux voitures qui a abandonné. Ceci dit, arriver 4ème au milieu des Audi, c’est quand même une belle performance».
Sébastien Bourdais, pilote (Pescarolo n° 17)
Sébastien Bourdais : «Hyper déçu ? Pfff..., non même pas, parce que je m’y attendais. Quand ça part comme ça en général il y a peu de chance que ça finisse bien et dans ces moments là, la moindre tache d’huile, la moindre erreur dans le trafic et c’est la sanction, c’est l’accrochage, c’est la sortie de route et on a vu beaucoup d’erreurs durant les 24 Heures, moi le premier. Il faut de la réussite, il faut de la chance. Encore une fois, les 24 Heures, c’est pas une épreuve qu’on peut réussir sans un petit coup de pouce du destin, ça se résume aussi simplement que cela ».
Propos recueillis par Stéphane Blu,
Chroniqueur à RCF Le Mans et ConsultingNewsLine
Copyright Quantorg 2004 pour ConsultingNewsLine
All rights reserved. Reproduction interdite
Le Mans en Images
Le week end des 24 Heures du Mans commence très tôt. Les équipes levées aux aurores se préparent pour la toute dernière répétition en habits . Ambiance:
Ici le Welter Racing profite du Warm-Up pour parfaire ses réglages...
et répéter ses ravitaillements avec changement de pilote; une spécificité de l'endurance sans équivalent en F1....
sous l'oeil vigilent du maître de céans, Gérard Welter .
La fin de matinée approche. En sarthois passionné, le Ministre François Fillon est déjà sur le pieds de guerre dans les stands
13 H 30 les voitures sont mises en pré-grille. Dés cet instant la chaleur comme l'excitation augmentent ...
sous les commentaires de Bruno Vandestick, le commentateur officiel des 24 Heures du Mans qui présente les voitures et les pilotes...
Sur la pré-grille de départ, on trouve ainsi en première ligne les Audi n°88 et n°8 inscrites en catégorie LMP1. Celle des gros prototypes ...
catégorie dans laquelle on trouve aussi les Dome japonaises, les Lola et Lister anglaises, la Dallara italienne et cette Pescarolo...
vienent ensuite les petits prototypes de
la catégorie LMP2 tels cette Courage C65...
et, bien qu'inscrite en LMP1, la Reynard Lehmann n°29 que nous allons suivre. Les Pilotes en sont: Jean Luc Maury Laribière, Bruno Besson et Sylvain Boulay ...
un Sylvain Boulay assez détendu, son compère Bruno Besson devant prendre le départ .
Petit moment d'émotion toutefois lorsque retentit la Marseillaise. Celà dit la n° 29 est européenne: châssis anglais, moteur allemand et organisation francomtoise .
Suit sur la grille la catégorie GTS, représentée ici par une Ferrari qui allie le charme à l'élégance, Maranello oblige ...
Enfin, en fond de grille, la catégorie GT, matérialisée par cette Porsche, termine avec rusticité le plateau.
Un plateau qu'il va bientôt falloir dégager...
ce qui n'empêche en rien le Maire du Mans de se prêter à quelques actions sociales de dernière minute...
sous l'oeil intéressé d'Alain Grémillon, dessinateur à ses heures... d'ailleurs il est bientôt 16 heures !.. Qui aimerait-il bien croquer ?
15 H 30. La piste est enfin dégagée. Les voitures après un tour de repérage vont revenir se placer sur la grille de départ
Dans quelques minutes les bolides vont s'elancer. Derrière la foule, devant le vide céleste. Au bout, la victoire.
Sylvain Boulay lors de son premier relais.: concentration et détermination se lisent dans son regard
17H30 François Fillon vient de repérer sur l'écran d'un moniteur la collision entre deux des trois Audi de tête.
L'inquitéude s'empart des officiels. Le Président et le Ministre semblent plus que soucieux. Francis Reste observe l'écran, silencieux.
Pendant quelques minutes le doute s'instale, Les journalistes s'affairent
Le doute se renforce. Vers 17 H 35 l'inquitéude est à son comble
Mais vers 17 H 40 les deux voitures repartent ...
Quelques minutes plus tard les Audi n° 2 et n° 8 rentrent au stand en piteux état sous le regard inquièt d'un Ministre attentif
Avant de quitter la salle de presse François Fillon s'entretient quelques minutes avec Michel Bonté, notre confrère du Maine Libre
1H45 : Dernier ravitaillement, dernier regard aux mécanos. La Reynard du Team Del Bello pilotée par Sylvain Boulay ne réapparaîtra plus suite à une très violente sortie de route dans la nuit.
13 Juin 2004 , 16 H 30, salle de presse des 24 Heures du Mans, le danois Tom Kristensen vient d'égaler le record du belge Jacky Ickx en remportant 6 fois les 24 Heures du Mans.
Images: B. Villeret
Quantorg 2004
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