Gerbeaud

Dîners en ville Nov 2006 Gerbeaud Ruszwurm, Lukacs, Gerbeaud... Budapest est aussi la ville des pâtisseries et des viennoiseries... Si Budapest est réputée pour la dualité de sa ville, Buda dans les collines et Pest dans la plaine du Rakos, et si cette position géologique particulière a pour conséquence l'existence de bains turcs, alimentés par des sources thermales, reliques de la présence ottomane du 16ème siècle autant que des traditions des peuples d'Europe du Nord, d'où provient la langue parlée par les Hongrois, le Magyar, il serait impossible de citer la perle des villes d'Europe centrale sans en mentionner les cafés d'inspiration viennoise, Empire austro - hongrois obligeant… et ce même si des établissements plus branchés ont fait récemment leur apparition. Parmi les établissements qui méritent ainsi une visite courtoise, citons le salon de thé Ruszwurm aux spécialités de Kremes et de chaussons… à la viande, le café Lukacs qui fut un temps la cafétéria de la police politique, et bien sûr le fameux établissement Gerbeaud, peut-être le plus célèbre salon de thé de Pest, construit au XIXème siècle et racheté en 1884 par Emile Gerbeaud, un confiseur d'origine helvétique, 17 ans après que Budapest soit devenue en 1873 la capitale hongroise par la réunion de Buda, Obuda et Pest. Sous ses lambris c'est toute l'aristocratie de la Budapest des Habsbourgs qui y aurait séjourné, pour de longs après-midi et de longues soirées où chacun cherchait à oublier le vent froid qui souffle parfois sur la plaine danubienne. Un vent glacial, venu du nord, coincé entre Carpates et Contreforts alpins, poussé par l'anti-cyclone de Sibérie lorsque celui-ci s'installe sur l'Europe en hiver… et l'hiver sibérien devait en effet s'inviter sur cette partie de l'Europe pour quelque temps au XXème siècle, transformant le Goulach en Goulag et Gerbeaud en Vörösmarty Cukraszda... La chute du mur de Berlin à la fin des années 80 devait rétablir Gerbeaud dans sa raison sociale pour le plus grand plaisir des congressistes et des Hongrois de cette citée millénaire... Gerbeaud : voûtes ceintrées "à la hongroise" et pâtisseries "à la viennoise" garanties... Sur ce, Viszontlàtàsra !... Bertrand Villeret Consultingnewsline Pour réserver : Gerbeaud cukraszda, Vörösmarty tér 7, Budapest V Images : B. Villeret, Quantorg 2006, pour ConsultingNewsLine Copyright Quantorg 2004 - 2007 ConsultingNewsLine All rights reserved Reproduction interdite

Si Budapest est réputée pour la dualité de sa ville, Buda dans les collines et Pest dans la plaine du Rakos, et si cette position géologique particulière a pour conséquence l'existence de bains turcs, alimentés par des sources thermales, reliques de la présence ottomane du 16ème siècle autant que des traditions des peuples d'Europe du Nord, d'où provient la langue parlée par les Hongrois, le Magyar, il serait impossible de citer la perle des villes d'Europe centrale sans en mentionner les cafés d'inspiration viennoise, Empire austro - hongrois obligeant… et ce même si des établissements plus branchés ont fait récemment leur apparition. Parmi les établissements qui méritent ainsi une visite courtoise, citons le salon de thé Ruszwurm aux spécialités de Kremes et de chaussons… à la viande, le café Lukacs qui fut un temps la cafétéria de la police politique, et bien sûr le fameux établissement Gerbeaud, peut-être le plus célèbre salon de thé de Pest, construit au XIXème siècle et racheté en 1884 par Emile Gerbeaud, un confiseur d'origine helvétique, 17 ans après que Budapest soit devenue en 1873 la capitale hongroise par la réunion de Buda, Obuda et Pest. Sous ses lambris c'est toute l'aristocratie de la Budapest des Habsbourgs qui y aurait séjourné, pour de longs après-midi et de longues soirées où chacun cherchait à oublier le vent froid qui souffle parfois sur la plaine danubienne. Un vent glacial, venu du nord, coincé entre Carpates et Contreforts alpins, poussé par l'anti-cyclone de Sibérie lorsque celui-ci s'installe sur l'Europe en hiver… et l'hiver sibérien devait en effet s'inviter sur cette partie de l'Europe pour quelque temps au XXème siècle, transformant le Goulach en Goulag et Gerbeaud en Vörösmarty Cukraszda... La chute du mur de Berlin à la fin des années 80 devait rétablir Gerbeaud dans sa raison sociale pour le plus grand plaisir des congressistes et des Hongrois de cette citée millénaire... Gerbeaud : voûtes ceintrées "à la hongroise" et pâtisseries "à la viennoise" garanties...