Dans les allées du Salon Ludimat
LE JEU DE L’EGO
De
la
même manière que la
guerre est une chose trop sérieuse pour la voir traitée
par des
militaires, le jeu est une affaire trop importante pour la confier
à des joueurs
Depuis quelques
années à peine, 35
ans, l’entreprise s’est emparé du jeu. D’ailleurs, en
matière de
formation ludique, la France se place hardiment dans le trio de
tête des pays les plus créatifs avec la Belgique et le
Québec.
Tout cela, je viens de l’apprendre au salon Ludimat 2004 qui s’est tenu récemment au Cnit-Paris-La Défense. J’y traînais mes guêtres, le nez au vent, humant l’air, essayant de saisir au vol les nouvelles tendances... Et là, ce fut une révélation. Malraux avait faux sur tout la ligne : Le XXIème siècle sera ludique ou ne sera pas!.. L’avenir se jouera en business game et en war game! Ne sommes-nous pas déjà des pions sur l’échiquier ?
Voulez-vous jouer avec moi ? Aux « 400 coûts » pour tordre les coûts aux dépenses somptuaires, aux « Bâtisseurs », jeu de gestion de ressources humaines, à « La hutte du chef » qui vous apprendra le management au quotidien ou au « Créaméninges », jeu de créativité qui vous permettra de distinguer votre cerveau droit du gauche.
Vous avez même des chances d’entretenir avec vos partenaires une relation gagnant/gagnant. Tous ex-aequo, c’est plus facile pour les classements mais plus compliqué pour la distribution des prix. Mais attention, à ce petit jeu, il n’y a pas de jeux de hasard ni de jeux innocents. Cette remarque était juste destinée aux crédules, naïfs et autres ingénus qui croyaient que le jeu était une distraction anodine.
C’est vrai qu’on apprend mieux en s’amusant et que le jeu favorise le développement personnel, mais prenez garde ! A Rome, la cité éternelle qui avait besoin de « Panem et circenses », les jeux du cirque étaient aussi des combats de gladiateurs. Vae victis ! Malheur aux vaincus !
Pierre Zimmer,
Conseil en Communication et écrivain
zimmerpierre@orange.fr
Retour: La Chronique de Pierre Zimmer
Tout cela, je viens de l’apprendre au salon Ludimat 2004 qui s’est tenu récemment au Cnit-Paris-La Défense. J’y traînais mes guêtres, le nez au vent, humant l’air, essayant de saisir au vol les nouvelles tendances... Et là, ce fut une révélation. Malraux avait faux sur tout la ligne : Le XXIème siècle sera ludique ou ne sera pas!.. L’avenir se jouera en business game et en war game! Ne sommes-nous pas déjà des pions sur l’échiquier ?
Voulez-vous jouer avec moi ? Aux « 400 coûts » pour tordre les coûts aux dépenses somptuaires, aux « Bâtisseurs », jeu de gestion de ressources humaines, à « La hutte du chef » qui vous apprendra le management au quotidien ou au « Créaméninges », jeu de créativité qui vous permettra de distinguer votre cerveau droit du gauche.
Vous avez même des chances d’entretenir avec vos partenaires une relation gagnant/gagnant. Tous ex-aequo, c’est plus facile pour les classements mais plus compliqué pour la distribution des prix. Mais attention, à ce petit jeu, il n’y a pas de jeux de hasard ni de jeux innocents. Cette remarque était juste destinée aux crédules, naïfs et autres ingénus qui croyaient que le jeu était une distraction anodine.
C’est vrai qu’on apprend mieux en s’amusant et que le jeu favorise le développement personnel, mais prenez garde ! A Rome, la cité éternelle qui avait besoin de « Panem et circenses », les jeux du cirque étaient aussi des combats de gladiateurs. Vae victis ! Malheur aux vaincus !
Pierre Zimmer,
Conseil en Communication et écrivain
zimmerpierre@orange.fr
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