Fédéral Novembre 2004 Dossier spécial Conference Feaco - Sesma 2004 à Athènes Interview: Constantinos Kastrinakis, Vice Président du cabinet Kantor KANTOR
est l’une des sociétés leader du conseil en management
grècque,
employant plus de 100 personnes dont 30% résident dans des
capitales de
l’Europe de l’Ouest. Cette société est rès active
en Méditerrannée en
dans les Balkans. En tant que spécialiste de cette large
région
Constantinos Kastrinakis discours sur l’imortance qu’il y a à
investir
dans une présence internationale et pourquoi il existe un
réelle
opportunité à coopérer avec les
sociétés de conseil helléniques.
Constantinos Kastrinakis,Vice President deu cabinet Kantor Monsieur Kastrinakis, vous êtes membre du Conseil d’Administration de SESMA et Vice Président de Kantor, un cabinet grècque présentant une forte activité en Europe et dans le Balkans. A la conférence annuelle de la FEACO à Athènes, KANTOR a présenté les chiffres actuels et les tendances des marchés du conseil en Europe. Avant d’aborder ces figures nous serions très heureux de mieux connaître votre cabinet et son rapide développement international Constantinos Kastrinakis: Kantor a maintenant 15 ans d’age. Tout cela a commencé en 1989 à Athènes, avec 3 fondateurs, dont 2 ayant une expérience du conseil et 1 ayant passé 15 ans dans le secteur pétrolier chez Mobil avec une expérience au plus haut niveau comme CEO d’Exxon. Ceci explique d’amblé pourquoi aujourd’hui notre activité est principalement centrée sur la stratégie des compagnies privées. Environ 65% de nos opérations sont réalisées en Grèce et dans les Balkans, le reste en Europe où nous avons un bureau à Londres depuis 2002, une base à Bruxelles et un nouveau bureau à Varsovie, tous deux développés en 2004. Kantor emploie 100 consultants , 70 localisés en Grèce, 15 au Royaume Uni, et 15 se répartissant entre la Belgique et la Pologne. Comment Kantor se compare-t-elle avec les autre sociétés de conseil en Grèce comme en Europe? Constantinos Kastrinakis: Notre chiffre d’affaires actuel est de 13 Millions d’ Euros. Ceci place Kantor à la 3ème place en Grèce. Compérés à la France nous serions quelque part vers la 24 ème position et la 30ème en Allemagne. En terme d’opérations nous nous concentrons sur le secteur privé, le secteur bancaire et lesecteur manufacturier. Vous avez une position solide dans les Balkans, comment cela s’est-il établi? Constantinos Kastrinakis: Au départ nous avons eu quelques missions au Kirghistan, au Kasakhstan et en Georgie. Nous sommes toujours là où l’action se déroule, ce qui explique pourquoi nous avons eu une position solide dans les Balkans : Roumanie, Bulgarie et FYROM, mais pas en Bosnie qui est encore trop instable. Avoir une solide présence dans l’ensemble de la région Est Européenne n’est pas du tout évidente Pouvez-vous préciser ce dernier point ? Constantinos Kastrinakis: L’Ouest et l’Est ont été divisées depuis fort logtemps, mais nous devons nous souvenir que la principale division culturelle provient du fait que l’Ouest est principalement catholique alors que l’Est est orthodoxe dans des pays telles que la Russie, l’Ukraine, Les Balkans et la Grèce. Dans ces régions orthodoxes , même en Slovakie ou en Slovénie, il n’est pas évident de prêter conseil lorsque vous provenez d’un autre pays orthodoxe tel que la Grèce. ET vous devez ainsi faire appel à des consultants de l’Est. Entendez-vous qu’il faille, pour conquérir l’Europe de l’Est, avoir une stratégie finement ajustée? Constantinos Kastrinakis: Nous avons fait 3 tentatives pour conquérir les Pays de l’Est. A la 4ème nous avons penser que s’installer à Londres serait bien car à l’Est ils considèrent que la technologie vient de l’Ouest ! La technologie semble en effet centrale à votre activité, toutefois vous êtes un cabinet de stratégie et de management. Avez-vous essayé de renforcer votre activité au travers de partenariats privilégiés avec des cabinets de technologues ou encore des bureaux d’ingénierie? Constantinos Kastrinakis: Nous nous sommes affiliés à Arthur D. Little de 1992 à 1997 sous contrat de partenariat. De même depuis 1998-1999 nous coopérons avec les branches opérationnelles allemandes et britaniques de Booz Allen Hamilton, qui est l’un des 6 grands du conseil stratégique dans le monde. Ils n’ont pas de bureau en Grèce , ce qui rend possible la coopération avec eux. Pour ce qui est du futur, pourriez nous dévoiler ce qui devrait-être la suite pour Kantor? Constantinos Kastrinakis: Nous avons une base en Europe de l’Ouest et à l’Est une base en Pologne. Ces deux bureaux nous apportent une solide position dans les Balkans qui représentent notre centre d’intérêt actuel. Notre prochaine étape consitera à nous déplacer vers l’Europe du Sud Est. Nous sommes allé en Roumanie, nous nous rapprochons actuellement de la Turquie et de l’Egypte. Nous avons ainsi déjà réalisé quelques études dans ces zones et plus particulièrement en Palestine grâce aux subsides européens. Allez-vous faire le tour de la Méditerrannée comme les Grècques anciens? Constantinos Kastrinakis: Il n’y a pas d’Europe stable sans une communauté méditerranéenne stable ! L’Europe a une masse critique, de même qu’un problème de vieillissement pour lequel nous allons devoir nous reposer sur les peuples du Sud et de l’Est. Il est donc impératif de soutenir la démocratie et la croissance sur l’ensemble de notre voisinage. C’est une déclaration de principe. Comme dernière question je ne peux résister à l’envie vous demander ce qui pourrait bien faire qu’un cabinet conseil ait intérêt à travailler avec Kantor et les autres sociétés de conseil hélénique ? Constantinos Kastrinakis: Les cabinets consiel grèques sont une opportunité pour les compagnies qui veulelnt réaliser des affaires dans les pays balkaniques. Pour ce qui est de Kantor, je dirai que nous avons une position solide dans cette région et que nous nous rapprochons actuellement de la Turquie. Nous devons reconnaître que l’Europe incluera finalement la Turquie. De même voir que la Grèce est devenue une place compétitive où le marché du conseil a cru de plus de 5% par an depuis ces derniers 3 - 4 ans , ce qui est près du double de la croissance du conseil en Europe. Avec la préparation des Jeux Olymiques nous avons atteint une croissance conseil de 15 % (source FEACO 2003). Maintenat cela devrait se réduire à 3 - 3,5%, ce qui reste encore 2 fois plus rapide que la moyenne européenne. Propos recueillis par Bertrand Villeret ConsultingNewsLine Athènes, Astir Palace à Vouliagmeni, le 22 October 2004 |
Constantinos
Kastrinakis
Vice Président de Kantor |
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