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WM P 88 n° 51 - Copyright
B. Villeret -
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2018
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2018 forme le 30ème anniversaire du
record de Roger Dorchy sur les Hunaudières à bord de la
Welter WM P88 n°51 (405 Km/H)
C'est
aussi l'année où son concepteur, Gérard Welter,
s'est éteint. Ce reportage lui est dédié
>> Carnet de voyages
Le Mans Classic 2018
Le
Mans Classic est toujours un grand moment pour les amoureux de
sport
automobile et de voitures de course anciennes. Le succès du
concept tient à un format judicieux : 4 jours de spectacle
offrant essais et courses de véhicules anciens regroupés
par plateaux de même époque, le tout serti sur le grand
circuit des 24 Heures du Mans, avec courses de nuit entre le samedi et
le dimanche et accès libre aux paddocks. Chaque millésime
apporte son lot d'originalité : modèles jamais
réapparus, prototypes introuvables, véhicules dont c'est
l'anniversaire du succès passé... La dose de nostalgie y
est aussi élevée que celle d'adrénaline lorsque
les véhicules tant admirés statiquement se mettent
soudainement à rugir sur la piste pour quelque voyage dans le
temps. Comme pour chaque édition depuis 2008, nous avons
sélectionné des images de ces voitures de rêve
entrapperçues dans le passé et reparues par la
magie du "Mans classique"....
Avec une faiblesse naturelle pour les
prototypes, dont les groupe C, nous avons particulièrement
sélectionné pour 2018 des voitures conçues entre
les années 60 à 90, mais pas seulement : Jaguar, Lotus,
Marcos, Maserati, Ferrari, Iso Rivolta, Ford, Cobra ...
françaises aussi, DB, CD, Alpine Renault, Matra, Rondeau,
Welter, et tenté en filigrane de mettre en valeur les hommes
qui contribuent dans l'ombre à mettre ces bolides en
lumière... Ingénieurs, sponsors, organisateurs
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2018 |
WM P 88
(1988 - 89) |
Entourée
des modèles qui
l'ont précédée, la WM P 88 du record de Roger
Dorchy sur les Hunaudières(405 KM/H) en 1988 est certainement le
prototype français le plus impressionnant de son époque.
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2018 |
WM P 88
(1988 - 89) |
La
stabilité de la WM P 88 à haute vitesse tenait
particulièrement à la présence d'un extracteur
arrière de grandes dimensions assurant un effet de sol de plus
d'une tonne (les ingénieurs disaient qu'elle pouvait rouler
accrochée au plafond) et à quelques astuces dont la prise
statique située au dessus du cockpit laquelle assurait la
régulation des pressions sous le fond plat évitant au
véhicule d'être soumis aux instabilités
aéroélastiques. De petits guerneys apparaissent sur le
bord de fuite du fuselage et de l'aileron. A noter les
rétroviseurs protégés par des karmans en
plexiglass. Le véhicule, en cours de restauration aux Essarts
près de Rouen, n'était pas pourvu de ses enjoliveurs de
roues à l'aérodynamique si caractéristique.
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2018 |
WM P 80
(1980) |
Les
WM qui tirent leur nom de Welter et Meunier, compères qui
développaient l'un le châssis, l'autre le moteur, devaient
s'illuster au Mans dès 1980, année de la victoire
Rondeau, où deux WM étaient placée sur la seconde
ligne de grille dont une devait finir 4 ème à
l'arrivée après la déconfiture des Porsche et leur
impossibilité de remonter sous la pluie. cette année fut
toujours considére par l'équipe Welter comme celle
où les WM auraient dû gagner vu les circonstances. La
WM P 80 avait un look de GT mais était un authentique
prototype construit en faible nombre.
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2018
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Rondeau
M482 (1983) |
Certainement
la plus belle et la plus impressionante des Rondeau fabriquées
au Mans dans l'usine du regetté Jean Rondeau (1946 -
1985), la M482 se distingue des modèles pécédents
- dont la M279 victorieuse en 1980 -
par un moteur Ford Cosworth de 4 litres de cylindré contre 3
précédemment ainsi qu'une aérodynamique à
effet de sol revue et corrigée par Max Sardou qui lui procurait
un appui collossal mais aussi une trainée dont le gros
moteur ne parvint pas à en venir à bout, rendant le
prototype moins efficace sur piste que les modèles
précédents. Elle est la dernière Rondeau produite
au Mans et signe la fin de la marque alors que son concepteur
devait disparaître dans un accident fin 1985. Elle
réapparaitra
plusieurs fois au Mans, notamment avec le pilote de Formule 1 Philippe
Streiff à son volant.
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2018
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Rondeau
M482 (1983) |
Sous
cet angle la M482 présente son extracteur arrière
surdimensionné, lequel explique l'énorme appui
généré par l'intense flux activé sous le
véhicule par la dépression créée en
arrière du châssis par l'extracteur allié au
renforcement de l'efficacité de l'aileron arrière mis en
dépression sur son intrados. On comprend aussi qu'avec un tel
différentiel de pression entre l'avant et l'arrière du
véhicule la trainée n'ait pas été en
reste, d'où le moteur de 4 litres de cylindrée ! La M482
mérite définitivement d'être
considérée comme un
"véhicule à effet de sol", concept apparu au Mans
dès 1982 avec les Porsche 962 et les Sauber, lequel atteindra
son apogée avec la WM du record de Roger Dorchy en 1988.
Accélérer le flux sous la voiture pour
générer par effet Venturi une dépression sous le
nez était (et reste encore) l'effet recherché. Avec du
recul on peut estimer que Renault était déjà dans
cette mouvance dès 1978 avec son Alpine A 442, mais
réduire le flux avec des fanons semble avoir été
pour le constructeur au losange une autre option.
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2018 |
Peugeot
905 (1991 - 1993)
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Peut-être
la mieux conçue des Peugeot si l'on en juge par
l'aérodynamique de son cockpit dessiné sous Catia, le
logiciel phare de Dassault Systèmes, la
905 apparaîtra en 1991, année où sa version
initiale dessinée par Gérard Welter se placera en pole
position mais ne terminera pas l'épreuve. L'évolution 1
préparée par une autre équipe qui apparaîtra
l'année suivante (sur l'image), laquelle
présentait moins d'appui (avec un extracteur arrière des
plus simples), notamment lorsque son aileron avant
n'était pas installé, aura une réussite plus
remarquée puisqu'elle remportera les épreuves 92 et 93
des 24 Heures du Mans.
L'évolution 2 ne rejoindra pas le championnat, Peugeot
décidant d'arrêter la compétition. Une maladie
française récurrente...
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2018 |
Peugeot 905 |
Pour référence le double
aileron arrière de la 905 dont la partie basse est
alimentée par un extracteur réduit procurant moins
d'appui
que sur la version initiale du prototype. A comparer avec l'aileron
arrière de
la Jaguar de 1992
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2018 |
Peugeot
908 (2007 - 2011)
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Après
les victoires de la 905
en 1992 et 1993, Peugeot devait réapparaître au Mans en
2007 avec la 908 qui finira 2ème dès son apparition
(Sébastien Bourdais terminant sous la pluie malgré un
moteur
agonisant) et sera victorieuse en 2009. Ce sera malheureusement sa
seule victoire mancelle, Audi se révélant le maître
incontesté de l'époque et Peugeot préférant
arrêter pour des raisons qui aujourd'hui encore ne nous ont
toujours pas été expliquées. Pourtant le
modèle 2012 hybride aurait pu gagner et éviter que la
victoire d'une hybride électrique/thermique n'aille à
Audi avec l'eTron... Pourquoi lâcher la proie pour l'ombre
lorsque l'on peut gagner ? En tous cas la 908 est certainement la plus
belle des Peugeot apparue au Mans
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2018 |
Alpine
A 210 (1966 - 1968)
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Préparée
à partir du bloc moteurs 4 cylindres Renault Gordini, la A 210,
peut-être le modèle le plus emblématique de la
marque au Mans, participera à la classique mancelle de 1966
à 1969, et sera progressivement remplacée à partir
de 1968 par l'A 220 reconnaissable à ses grands phares
globuleux. Les motorisations iront de 1,1 litres à 1,5 litres
permettant aux A 210 de remporter aisément l'indice
énergétique. L'aérodynamique parfaite des
Alpine (signée Hubert) se
perpétuera avec l'apparitions des Alpines Turbo en 1976 et
culminera par une victoire en 1978 |
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2018 |
Renault
Alpine A 442 (1976 - 1978)
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Prise
en photo depuis les loges du premier étage, l'Alpine A 442
arrêtée ici à son stand rappelle sa magnifique
victoire sous un soleil de plomb en 1978 aux mains des regrettés
Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud (Elle précède ici
une Chevron et une Alpha Roméo). Apparue en 1976 l'Alpine A 442
se fera d'année en année de plus en plus longue sous le
crayon de l'ingénieur Marcel Hubert (auteur aussi de la
première Courage). Equipée d'un moteur V6 bi-turbo de 2
litres de cylindée elle quittera la scène fin 1978,
Renault annoçant se concentrer sur son programme de Formule 1.
Avec une aérodynamique particulièrement travaillée
dans sa finesse (rapport déportance sur trainée) la A442
était équipée d'un redan à l'avant (ancêtre
du splitter),
permettant à la surpression du nez de générer de
l'appui, et des fanons (sortes de brosses en polymère)
réduisant le flux sous le véhicule. De la A442 initiale
à la A443 (Patrick Depailler - Jean Pierre Jabouille, la plus
rapide) en passant par la A442 B victorieuse, l'empatement du proto
n'eut de cesse de s'allonger. C'est Gérard Larousse qui
était le patron de l'écurie pour la victoire de 1978
qu'il qualifie aujourd'hui de " la
plus difficile " de ses 3 réussites au Mans (2 comme
pilote en 73 et 74 sur Matra).
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2018 |
René
Bonnet Djet (1962 -
1964 ) Matra Djet (1965 - 1968) |
De
Renault à Matra il n'y a qu'un pas. Aux côtés des
victorieuses MS 670 (1972-73 et 74) on oublie souvent de citer la
magnifique Matra Djet, berlinette sport aux lignes
élégantes qui devait précéder la Matra 530
aux formes plus typées des années 70. A l'origine de la
Matra Djet, qui n'est qu'un changement de nom, la René Bonnet
Djet (notre photo), sortie en 1963 des ateliers René Bonnet
lesquels seront repris en 1965 par Matra. Dotée du 4 cylindres
Renault Gordini qui équipait les R8, la Djet sera la grande
concurrente des Alipine berlinette A 110 dans les années 60. Un
exemplaire sera offert au Cosmonaute Youri Gagarine.
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2018 |
DB
Panhard (
Deutsch Bonnet à moteur Panhard, 1962)
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Qui
dit René Bonnet dit aussi DB, "Deutsch - Bonnet" et notamment DB
à moteur Panhard (notre photo). Dotée d'un moteur peu
puissant, en aluminium refroidi par air, la DB restera une
curiosité française. Elle est cependant une très
jolie voiture sur laquelle on retrouve toutes les techniques qui feront
le succès de la René Bonnet Djet, à commencer par
une carrosserie entièrement en fibre de verre résine.
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2018 |
CD
Charles Deutsch à moteur Peugeot (1966 - 1967)
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Et
qui dit "Deutsch - Bonnet" dit aussi "Charles Deutsch" et les "CD"
à moteur Peugeot qui courront au Mans de 1966 à 1967.
Equipées de hautes dérives à l'arrière, ces
concurrentes des Alpine pour ce qui est de l'aérodynamique
signeront l'un des plus époustouflant design de l'histoire de
l'automobile. Ces sur un de ces modèles (n°53) qu'Alain
Bertaut, futur directeur technique des 24 Heures du Mans, effectuera sa
course en 1966. Charles Deutsch, ingénieur, sera par la suite,
de nombreuses années durant (sans jeu de mots) le directeur de
course des 24 Heures du Mans...
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2018
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Maserati
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Des
françaises il est aisé de passer aux autres latines du
plateau : Maserati, Ferrari et Iso. Plus de 40 ans séparent les
Maserati
présentées sur ces deux images prises le même jour,
l'une le matin alors que la pitlane est à l'ombre, l'autre le
soir en plein soleil couchant. La firme italienne,
réputée pour ses modèles puissants, n'est toujours
pas réapparue en Endurance après une éclipse de 40
ans. Ainsi le modèle récent placé sur l'image de
gauche, la MC 2, fut au début des années 2000
considérée comme l'arme du grand retour de la marque,
mais ce modèle apparenté à une GTP - à
mi-chemin d'un prototype et d'une Grand Tourisme - ne fut jamais admise
dans le chamipionnat malgré les efforts de Ferrari qui
châpeautait la marque sous la direction de Jean Todd. Alors que
de magnifiques modèles urbains satisfont aujourd'hui les
amoureux de la marque au trident - inspiré de la fontaine de
Neptune de la Piazza Magiore de Bologne - (dont celui avec les feux
arrières en forme de fer à cheval, la 3200 GT) et que des
pilotes de course ont adopté la marque comme Olivier Panis, le
retour de la firme de Modène en Endurance est encore
attendu...
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2018
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Ferrari 250 LM (1965)
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Apparue
au Mans en 1965, la toute dernière année de victoire de
Ferrari, la 250 LM sera victorieuse des redoutables Ford GT 40 dont
c'est la seconde apparition sur la piste mancelle. Un examen
détaillé de ce très beau véhicule montre
que Ferrari qui a entrepris le passage au moteur arrière un peu
tardivement commence à régresser par rapport à la
concurrence. Les redoutables prototypes P3 et P4 qui lui
succéderont, malgré un bond technologique impressionnant
ne parviendront pas à contenir la puissance des Ford GT 40. Il
en ira de même des 512 S et 512 M qui malgré un excellente
aérodynamique et un repport des radiateurs en avant des roues
arrières ne parviendront elle non plus à contenir les
Porsche 917. Aussi la magnifique 250 LM doit être
considérée comme le summum de la technologie italienne en
prototypes au Mans. La rouge et la jaune (auraient pu dire les
polytechniciens), des écuries NART et Francoprchamp rafleront
les deux premières places...
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2018 |
Ferrari 512 BB
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Pour beaucoup de
fanatiques de Ferrari, la 512 BB est certainement la plus belle si ce
n'est la plus puissantes des Ferrari. A mi chemin du prototype 512 et
des GT, ce véhicule de 5 litres de cylindrée,
très élégant, fit les beaux jours des
années 80 où il était engagé en
nombre. Il reste trop rare aujourd'hui, notamment sur la route
où l'on ne le voit guère en raison de sa
préparation exclusivement course.
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2018 |
Iso Rivolta GT 300 (Bizzarrini 1966
- 1967)
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L'Iso Rivolta est
apparue au Mans en 1966. Cette magnifique italienne au châssis en
aluminium riveté, fruit des meilleures technologies
aéronautiques, était équipée d'un puissant
et fiable V8 Chevrolet fourni par General Motors dans l'optique de
conquérir le marché californien. Le nombre d'exemplaires
produits reste toutefois modeste, ce qui en fait un objet rare.
Conçue par l'ingénieur Bizzarrini, elle est de plus en
plus surnommée ainsi - ce qui n'était pas le cas dans les
années 60 - peut-être parce que son design signé Giugiaro -
alors que ce dernier était salarié de Bertone - pose un
problème de paternité... à discuter entre
spécialistes !
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2018 |
Iso Rivolta
GT 300 (Bizzarrini)
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Si ce
n'était ses curieuses entrées d'air de refroidissement
à l'avant, l'Iso Rivolta serait l'une des plus jolies GT
fabriquées en Italie et une concurrente des plus
sérieuses des Ferrari, De Tomaso et autres ATS pour les concours
de beauté... Certains modèles dont l'Iso Grifo sont
d'une rare beauté. La marque fondée à Gêne
avant guerre par l'ingénieur Renzo Rivolta, laquelle produira
des voitures de sport dès 1962, n'a toutefois pas survécu
aux années 70.
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2018 |
Cobra Daytona |
De l'Italie il est possible de passer aux
USA car certains modèles américains ont été
dessinés par des italiens. Parmi les Cobra - roadsters US
très typés - la Daytona au look italien
plus que détonnant fait figure de rareté. Seule une
quinzaine
d'exemplaires auraient été construits. Ici la n° 5 de
Robert Sarailh
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2019
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Robert Sarrailh
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Robert
Sarailh au volant de sa Cobra Daytona. Pendant de nombreuses
années années cet industriel passionné de
compétition a été sponsor d'Henri Pescarolo avec
son entreprise d'ascenseurs ATS. Aujourd''hui il restaure avec son fils
Fabien des modèles de course très rares : Chevrolet
Corvette (celle d'Henry Greder), Ford Mustang Shelby, AC Cobra et Ford
GT 40 (notamment la John Wyer n°5 de 1965. cf. notre reportage
à La Chartre sur le Loir en 2014)
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2019
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Fabien Sarrailh |
Fabien Sarrailh au volant de la Cobra
Daytona. A
noter les becs aérodynamiques en plexiglass
caractéristiques de la Daytona qui assurent un écoulement laminaire dans l'aval des montants
du pare-brise
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2018
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Cobra Daytona |
L'arrirère coupé net de la
Daytona et son imposant guerney donnent a cette voiture une
élégance martiale incomparable et font de ce
modèle rare une solide concurrente à l'esthétique
des Chevrolet Corvette.
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2018 |
Patrick Peter
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Le passage au stand Cobra nous offre
l'opportunité de croiser Patrick Peter, patron de Peter Auto,
créateur et organisteur de l'événement Le
Mans CLassic. Avec le mécène Richard Mille, Peter
Auto organise aussi d'autres grands événements autour des
véhicules anciens comme le défilé
d'élégance de Chantilly
et le Tour de France Auto
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2018 |
Ford Mustang Shelby
Côté américaines, les
Ford possèdent une aura particulière du fait de leurs
nombreuses victoires au Mans. Cela dit un modèle touche
particulièrement le grand public : La Mustang. A la fois
routière et voiture de piste elle est considére comme un
des plus beaux modèles de la marque. Pour preuve cette Mustang
Shelby quiI tient son nom de Carroll Shelby, pilote
émérite (vainqueur en 1959 sur Aston Martin) et artisant
des victoires en 1966 et 1967 en tant que team manager. Elle est
équipée du célèbre V8 à l'origine
des 4 victoires de Ford. C'est ce modèle qui a fait la gloire
des Doors avec l'album rock LA Woman ou encore Steve McQueen dans le
film Bullit...
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2018 |
Ford GT 40
De 1966 à 1967, Ford remportera les
24 Heures du Mans contre Ferrari d'abord puis de 1968 à 1969
contre Porsche, soit 4 victoires d'affilée. Deux pour les Ford
officielles, 2 pour l'écurie britannique John Wyer Racing. Le
modèle de cette victoire c'est la Ford GT 40 qui tient son nom
de sa hauteur de 40 pouces, soit environ 1 mètre. Pour tenir
cette fable hauteur Ford devra réaliser des portières
échancrées dont la forme reste unique dans l'histoire e
l'automobile. A noter que cette GT 40, donc "Grand Tourisme" sera
structurée comme un proto Elle sera équipée du
puissant V8 Ford dont la volumétrie passera progressivement de 5
à 7 litres. On voit ici un bel échantillon de GT 40 Mk I
dont un roadster (cabirolet) vert pâle unique en son genre...
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2018 |
Ford GT 40
La Ford GT 40, certainement la plus belle
voiture de course de tous les temps, tient sa ligne superbe de la Lola
Mk6 dessinée par Eric Broadley. C'est en effet le designer britannique auteur
de la magnifique Lola MK6 qui sera sollicité par Ford Advanced
Vehicules pour dessiner cette voiture d'anthologie. Une première
version au museau en forme d'amande (que l'on retrouve sur la miniature
d'époque de Solido) se révèlera instable. La
seconde version plus proche de la Lola mais arborant des feux
rectangulaires - et qui en lancera la mode - sera un coup de
maître, De ses entrées d'air dites "NACA"
(ancêtre de la NASA) au toit échancré, tout sera
réalisé avec génie... La première
version sera ultérieurement estampillée Mk I... En tout
50 châssis des diverses versions auraient été
construits... Chiffre difficile à contrôler.
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2018
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Ford GT 40 Mk II
C'est la Mk II, avec son nez
allongé, ses entrées d'air façon "avion P51
Mustang" à l'arrière et son moteur 7 litres qui sera
l'arme de la première victoire de Ford au Mans en 1966.
Lui succédera la Mk IV en 1967 au look très
différent puis un retour à des versions proches de la Mk
I pour les 2 dernières victoires du John Wyer Racing sous les
couleurs du pétrolier Gulf.
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2018 |
Porsche 904 (1964 - 1965)
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Après l'épopée Ford
contre Ferrari, c'est la marque allemande Porsche qui se confrontera
aux Ford et aux Ferrari et qui finira par gagner en 1970
(première de ses 19 victoires, record absolu au Mans) avec le
modèle 917. Mais Porsche ne débrque pas du jour au
lendemain. Ses modèles sont déjà présents
depuis de nombreuses années. Il en va ainsi de cette superbe 904
apparue en 1964, à laquelle succédera la Carrera 6, la
908 puis la 917...
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2018 |
Porsche Carrera 6 (1966 - 1967)
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La Porsche Carrera 6 (à ne pas
confondre avec les 911 Carrera), apparaît en 1966. Tout de
l'aérodynamique des futures 908 et 917 est déjà
présent en filigrane sur ce modèle très
élégant. S& carrosserie en fibre de verre est
montée sur un châssis tubulaire qui sera la technique
utilisée par Porsche sur ses protos jusqu'à l'apparition
des 962 en 1982. Au volant Lionel Robert.
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2018 |
Jaguar |
La marque
britannique aux nombreuses victoires au Mans était
présente avec des modèles aux résulats très
variables. Il en allait ainsi du modèle situé à
gauche de l'écran lequel devait gagner en 1955, l'année
du terrible accident. Impliquée dans la maneuvre qui aboutissait
à l'arrivée d'une mercedes dans la foule, elle reste une
curiosité des plus étranges de par la charge historique
qu'elle représente. Pourtant c'est un des modèle de
l'époque les plus aboutis, notamment de par son
équipement comprenant des freins à disques qui allaient
d'une certaine manière contriber au terrible accident. Le
modèle de droite, d'une rare beauté, apparu en 1992 et le
dernier présenté par la marque n'aura pas la
réussite de ses prédécesseurs, lesquels
après les victoires des années 50 devaient remporter les
24 heures du Mans 1988 et 1990.
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2018 |
Jaguar type D |
En 1955 Jaguar sort cette type D
équipée de freins à disques, une technologie issue
de l'aviation. Ce type de frein est moins protégé des
intempéries mais autrement plus efficace pour évacuer la
chaleur. Pour contrer l'avantage de freinage des
Jaguar, Mercedes équipera ses 300 SLR de
volet d'intrados. En cette année 1955 apparait en aviation le petit Cessna 172
(l'avion le plus vendu au monde depuis lors) équipé de
freins à disques et la France effectue les essais de la
Caravelle, biréacteur moyen courrier équipé de
freins à disques. Le véhicule présenté sur
notre photo serait le véritable châssis impliqué
dans l'accident de 55 et victorieux en cette terrible année
(Ivor Bueb, Mike Hawthorn), ce qui apparaît sur sa robe aux
côtés des noms des pilotes de Le Mans Classic, W. Percy et Andy
Wallace (vainqueur en 2003 sur l'unique Bentley victorieuse). En 1955
la voiture portait au Mans le numéro 6 et présentait un
nez coloré en aval de la calandre.
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2018 |
Jaguar (1992)
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Bien que placé plus en
arrière, le profil en aile inversée inspiré des
Porsche 962 est visible sur cette Jaguar et
précédé d'un aileron avant aux formes proches d'un
volet de courbure à double fentes inversé. Cette
aérodynamique très pure ne se révélera
guère efficace sur piste. L'automobile a des mystères que
l'aviation ne connait pas. Ce prototype marque la fin d'une
époque. Après cela on préférera
séparer les flux avec un splitter (plaque horizontale en avant
du nez) dont la longueur fixe proportionnellement l'appui. Beaucoup
plus simple et très efficace. Les voitures de la fin des
années 90 quitteront leurs fin museaux réminiscents de
celui des McLaren CanAm des années 70 pour des nez plus arrondis
comme celui de l'Alpine victorieuse en 1978 (déjà
équipée d'un petit splitter et de fanons). |
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2018 |
Jaguar (1992)
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Avec un double aileron arrière
inspiré de celui des 905 Peugeot, la Jaguar est un des plus
beaux protos des années 90, assurément ! |
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2018 |
Lister - Jaguar (1958)
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Lister
est une marque anglaise fondée dans l'aprés guerre (1954)
par le pilote
Brian Lister, laquelle rencontera un succès en
compétition tout à fait
remarquable avec Archie Scott Brown et Sterling Moss. Les
modèles
équipés de moteur Jaguar se confondront dans l'esprit du
public avec la
marque de Coventry, mais Lister aura été et reste une
authentique
marque indépendante des grands constructeurs. Reprise
en 2003 par Andrew et Laurence Wittaker, l'usine Lister de Cambridge
poursuit aujourd'hui sa destinée sur route comme sur circuit
avec
notamment l'apparition du prototype Lister Storm LMP en 2005 et depuis
lors des
modèles de grand tourisme de haut de gamme tels que la Lister
Storm et
Lister LFT Coupé, ce dernier modèle affichant 666 chevaux
(!) ou encore
le SUV Lister LFP Stealth (furtivité). |
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2018 |
Lister - Jaguar (1958)
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Il n'est pas facile de distinguer une
Lister d'une Jaguar. A
l'exception de ce modèle longiligne les Lister ont
généralement un
profil plus agressif qu'une Jaguar, avec un capot haut placé au
dessus
d'une importante d'entrée d'air. certains modèles
étant équipés de
moteurs Maserati. Aucune ne présente de dérive à
l'arrière, ce qui est
une aide précieuse pour le spectateur... |
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2018 |
Marcos GT
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Fabriquées au Royaume Uni les
Marcos tirent leur nom de leurs concepteurs Marsh et Costin. Le
modèle GT mérite bien son nom..Créé dans
les années 60 il est réapparu récemment en course,
et tout spécialement au Mans. Mais les versions modernes,
très efficaces sur piste, ont perdu de leur beauté.
Rien ne vaut le modèle d'origine monté sur un
châssis en partie en bois.
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2018 |
Lotus Elan (1962 - 1973)
Nous cloturons la série des
voitures de course britanniques par la Lotus Elan qui devait être
fabriquée autour d'un moteur de 1500 cm2 et d'un châssis
poutre de 1962 à 1973, date à laquelle devait lui
succéder la Lotus Europa. Un moyen de s'en souvenir est de faire
référence à la série Chapeau melon et
bottes de cuir (The Avangers) et à la voiture de la partenaire
de John Steed (Patrick McNee fier conducteur d'une Bentley &
d'une Vauxhall), équipée comme elle se doit
d'un cabriolet anglais, lorsque la série passe du noir et
blanc à la couleur : Lotus Elan pour Emma Peel (DIana Rigg) puis Lotus Europa avec Tara King (Linda Thorson) suivie d'une Maroon
AC428. Pas de véhicule particulier pour Cathy Gale (Honor
Blackman) ni Purdey (Joanna Lumley) dans la première et la
dernière saison de la série.
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2018 |
Lotus Elan (1962 - 1973)
Dans sa version
course, la Lotus Elan 26 R (R pour Racing) est équipée
d'un cockpit rigide et ne possède pas de phares basculants
à l'avant, spécificité qui fait le charme de
l'Elan comme de l'époque. Deux véhicules arborant le
même nurméo 55 étaient utilisés par Pierre
Fillon, François Fillon et David Clark pour Le Mans Classic 2018.
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2018
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François Fillon
Au Mans deux
frères occupent une place particulière dans l'esprit et
le coeur des passionnés de courses automobiles. Le premier,
François, politicien bien connu, ancien premier ministre, a
sauvé les 24 Heures du Mans dans les années 90 alors que
la formule devenait moins à la mode et rencontrait la concurence
farouche d'autres sports. La création d'un syndicat mixte devait
alors poser les bases d'un fonctionnement efficace et d'un
équilibre financier pour l'ACO, association organisatrice de la
célèbre course.
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2018
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Pierre Fillon
Le second, Pierre, moins connu du grand
public, chirurgien en ophtalmologie, devait prendre la
présidence de
l'ACO en 2011- 2012 et, dans l'aval des présidences Cosson et
Plassart, développer les Le
Mans Series et lancer le WEC, le World Endurance
Championship qui place aujourd'hui les courses d'endurance
à
l'égal de celles de Formule 1 et redonne à l'endurance
son lustre des années 60 et 70...
Nous avons suivi Pierre et François
Fillon autant que possible dans leurs essais et leurs courses qu'ils
ont réalisés, parfois ensemble, sur les deux Lotus
précédemment présentées, l'une
vert anglais, l'autre blanche, et portant toutes deux le même
numéro 55, ce qui ne nous a pas toujours facilité la
synchronisation des prises de vues lors des relais ; Le
résultat est toutefois suffisemment satisfaisant pour être
présenté en quelques images que soutient la belle
lumière que nous réserve l'été sur le
circuit du Mans ...
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