A
l'issue du CORAC ministériel, Eric Trappier, Président du
GIFAS et les
4 autres grands acteurs du secteur aéronautique national
représentés
par Augustin de Romanet, CEO du groupe ADP (Aéroports de Paris),
Anne
Rigail, CEO d'Air France, Alain Battisti, Président de la FNAM
(Fédération Nationale de l'Aviation Marchande) et Thomas
Juin,
Président de de l'UAF & FA (Union des Aéroports
Français),
ont fait une déclaration et ont signé un accord en faveur
de
l'engagement de l'aéronautique française pour la
période 2020 - 2050
dans la lutte contre le changement climatique
Image
de g à d
: Thomas Juin (UAF & FA), Eric Trappier (GIFAS), Anne Rigail
(Air France),
Augustin de Romanet (ADP) et Alain Battisti (FNAM).
Copyright ;
SIAE. Courotoisie DR 2019
A
la veille de la 40ème Assemblée
générale de l'OACI et en cette
année 2019 qui voit la mise en place effective des accords
CORSIA, le
secteur aéronautique français a décidé de
s'engager de manière
volontaire à assurer une croissance durable du transport
aérien dans le
respect de l'environement planétaire . Pour ce faire les 5
grands
acteurs français du secteur, GIFAS, ADP, FNAM, UAF &
FA et le
groupe Air France ont fait une déclaration commune devant la
presse et
signé un accord les engageant pour la période 2020 - 2050.
Mentionnant les services apportés à l'humanité par
le transport
aériens, les efforts consentis et les résultats
déjà obtenus,
l'engagement devait rappeler les éléments suivants :
- 4 milliards de passagers connectés chaque année dans le
monde
- 200 millions de passagers en 2018 au départ d'aéroports
français
(métropole + Outre-Mer)
- 320 000 emplois directs en France [dont 195 000 salariès
de
sociétés membres du GIFAS]
- 570 000 emplois soutenus en France
- 100 millions de touristes en France chaque année à
l'horizon 2020
- 4,3 % du PIB national
- 15 000 recrutements en France en 2018 [22 000 offres d'emplois dans
l'avion des métiers]
- 2% des emissions de CO2 d'origine humaine à l'échelle
mondiale pour
le secteur aérien
- 1,4% des emissions de CO2 nationales *
* [faible donc en raison d'un parc aérien performant
puisque les
émissions françaises sont basses du
fait du nucléaire ]
- Des emissions de CO2 par passager qui ont baissé de 80%
au
cours des 60 dernières années
- une baisse du CO2 par passager de 2% par an en moyenne entre 2000 et
2017
- Premier secteur économique à s'être doté, dans le cadre de
l'OACI,
d'un dispositif de
compensation carbone (Croissance neutre en carbone prévu
par
l'accord CORSIA où la France
a joué un rôle majeur)
- Participation des compagnies aériennes françaises aux
échanges de
quotas d'emission de
gaz à effet de serre mis en place en Europe depuis 2012
- Participation des aéroports français à la
réduction du CO2 par
l'Airport Carbon Accreditation
de l'Airport Council international (ACI).
(neutralité carbone déjà acquise pour les
deux grands aéroports
régionaux et atteinte du seuil de
neutralité prévue pour 2030 pour les 3
aéroports nationaux,
notamment via la transition énergétique des
engins de piste)
- Contribution des aéroports en tant que réserves
d'espèces protégés et
de zone verte en milieu urbanisé
(50% des surfaces du Grand Paris)
- Aérobiodiversité (DGAC + Museum d'Histoire Naturelle)
- programme de reboisement et reforestaion Trip & Tree
L'accord prévoit :
- Une croissance neutre en carbone au niveau mondial à partir de
2020
- La réduction de 50% des emissions de CO2 de l'aviation civile
à
l'horizon 2050,
objectif reposant sur les leviers suivants :
- Amélioration des performances par un effort
inédit
de R&D sur les appareils et les sources d'énergie
dans une logique de rupture technologique
- Des procédures opérationnelles
de
réduction de la consommation de carburant
- L'optimisation de la chaine de traitement
des avions au sol
- Le développement de biocarburants
aéronautiques
- L'amélioration de la gestion de l'espace aérien
- 5 milliards d'euro investis chaque année pour les avions
"verts" , notamment pour les nouveaux modes
de propulsion, les améliorations
aérodynamiques et les
carburants alternatifs et le soutien de l'Etat
par le CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautic
Civile
française)
- Développement du recyclage (centre unique de
démentellement
TARMAC)
La déclaration devait insister sur le caractère
précurseur et rôle
moteur de la France, notamment dans le développement des
biocarburants
et des filières de recyclage, comme celui de la protection de la
biodiversité et de la reforestation.
cf. texte de la
déclaration en fin de page
Bertrand
Villeret
rédacteur
en chef, ConsultingNewsLine
Copyright ; B.
Villeret - Quantorg 2 pour ConsultingNewsLine 2019
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