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Le terme précis de l'étude était "Analyse du visitorat par Flux Visions ". Etaient présents pour présenter et répondre aux questions des journalistes, de gauche à  droite : Bruno Vandestick, Speaker officiel des 24 Heures du Mans et grand animateur de cette présentation, Pierre Fillon, Président de l'ACO (Auytomobile Club de l'Ouest, l'association organisatrice depuis 1923 des 24 Heures du Mans), Dominique Le Mener, Président du Conseil départemental de la Sarthe, Véronique Riveron, Conseillère départementale Sports et la personne en charge de l'étude pour le tourisme du départment de la Sarthe.

Prinicpales observations :

La journée du samedi, départ de la course, est comme chaque année celle qui attire le plus de specateurs. Il est vrai que la fatigue n'est pas encore là et qu'à contrario toutes les voitures y sont !

Il en va de même de la seconde journée d'essais où se joue en particulier la pole position et les places de grille de départ - même si aux 24 Heures du Mans ces positions ne sont pas déterminantes. L'esprit chevaleresque reste et le public y est visiblement sensible. L'entousiiasme qui gagne la ville et l'arrivée des visiteurs extérieurs participe certainement aussi à cette foule du grand soir qui attire presqu'autant de monde que l'arrivée de la course...

Le cumul samedi - dimanche de course donne 431 967 visiteurs sur 2 jours et représente 54,6% de fréquentation en plus par rapport à 2022 ! Le Centenaire a donc doublé la présence humaine dans l'environnement du circuit !


Quelques remarques :

Alors que le pesage en ville a déjà eu lieu (Vendredi 2 juin) attirant un public de connaisseurs et de passionnés, la journée "test" reste somme toute assez désertée comme on a pu le voir les années précédentes puisqu'elle attire à peine autant de visiteurs que les deux jours suivants où il n'y a pas d'épreuves. Les rangs du public assez clairsemés en cette journée test en sont la preuve visuelle alors qu'elle est pourtant l'occasion de découvrir le nouveau millésime sur piste. Mais il est vrai que les milliers de professionnels travaillant dans l'environnement du circuit ne sont pas encore tous là et qu'ils s'installent pour beaucoup les lundi et mardi.On cherche désepérément des cafés et autres facilités.  Il est vrai aussi qu'une partie du public local se réserve pour les essais et la course qui sont épuisants et que le public extérieur n'est pas encore arrivé en nombre. Une opportunité marketing à peut-être développer...

La journée du vendredi qui offre au public muni de billet la possibilité de marcher sur le circuit et de parcourrir la pitlane, y recueillant photos et autographes, attire presqu'autant de visiteurs que la seconde séance d'essais ! Un joli résultant d'autant que la parade des pilotes qui se déroule ensuite en centre ville ne facilite pas la présence du public sur le circuit.

Enfin si 300 000 places sont vendues on doit observer qu'avec 239 148 visiteurs le samedi du départ un bon tiers des porteurs de billets préfère regarder le départ sur son téléviseur , son téléphone ou son ordinateur... à méditer certainement. Mais même les passionnés redoutent la foule du départ et le soleil qui darde ses rayons sur presque 6 départs sur 7...  Un village encore plus convivial et des abords de piste plus buccoliques amélioreraient peut-être la tendance...  et quid dans notre calcul de ceux qui n'ont que des billets pour les essais... les chiffres sont un sport difficile !

Sur les 1/3 d'Etrangers, 1/3 de Sarthois et un gros tiers de Français non Sarthois, la répartition sur l'ensemble de la semaine fait apparaitre sans surprise l'arrivée progressive des visiteurs provenant de l'étranger et des Français non Sarthois. avec toutefois une caractéristique particulière : les Sarthois bouderaient un peu le circuit le vendredi, journée très prisée par les étrangers (visite du circuit avant la parade ?) mais surtout à l'arrivée, tandis que les Français non sarthois seraient comme les Etrangers à priori plus présents pour cette arrivée. Il est vrai qu'ils ont fait le déplacement ...

Quelques chiffre détaillés nous apprennent que jusqu'au mercredi c'est sans conteste 50 % du public qui est sarthois, mais que pour la course 80% des visiteurs sont exogènes (50% Français non Sarthois et 50% d'Etrangers)!  Donc pendant la course on trouve un Sarthois sur 5 visiteurs et pour les 4 non Sarthois c'est du fifty - fifty  soit 2 Etrangers et 2 Français non Sarrthois. Le circuit de la Sarthe est définitivement un circuit international !

Devaient suivre les interventions de Dominique Le Mener, Président du Conseil départemental de la Sarthe et de  Véronique Riveron, Conseillère départementale pour le Sport.

Les moins de 18 ans (21,2%) sont de loin les plus représentés sur le circuit. Il est vrai que pour les jeunes en dessous d'un certain âge l'entrée peut-être gratuite.  ceci dit il faut aussi comprendre dans ce chiffre "leader" que cependant  il n'y a que 2 jeunes sur 10 visiteurs.

Ensuite la tranche la plus représentée avec 15,6% est celle des 25 - 34 ans, celle des jeunes adultes déjà professionnels et qui n'ont pas forcément des enfants (ou qu il'es amènent avec eux...)

Ce qui mets en valeur la tranche la plus faible (15%), celle des 18 - 24 ans  qui est aussi celle des bacheliers et des étudiants. Même en Sarthe les exams tombent pendant la semaine d'essais et celle qui suit !  Il est des mondes qui ne changent pas...

Les 24 Heures du Mans c'est "à la louche" 300 000 billets pour une ville qui ne compte que 150 000 habitants. On double donc pour la course la nécessité d'hébergement ce qui ne peut se faire sur la ville et pas même sur l'ensemble du département. Les visiteurs doivent savoir que les hôtels et les gîtes ruraux sont en Sarthe réservés 1 an voir 3 ans à l'avance, alors on se loge aussi dans les départements limitrophes. Les grandes villes en sont les témoins : Chartres, Tours, Angers...

La présentation des chiffres de l'ACO était l'occasion pour les journalistes d'interviewer Pierre Fillon, Président de l'ACO, lequel devait faire quelques révélations sur les nouveautés pour 2024 : de nouveaux espaces autour du circuit pour pouvoir tourner à pieds et en vélo autour de la piste, sur des chemins plus écologiques, la réfection des sanitaires du paddock, un lfting des plus utiles  puisqu'au Mans ce n'est pas moins de 180 pilotes et un bon millier de mécanos, ingénieurs, membres des staffs qui vivent leur vie dans une enceinte des plus restreintes...