Forum
22 avr
2022 |
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Bilan de la gestion de la
pandémie de covid 19
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Interview :
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Dr
Gérard Delépine |
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Images : courtoisie Nicole
et Gérard Delepine 2022
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Gérard
Delépine est
chirurgien orthopédiste, oncologue et statisticien.
Spécialiste
de pathologie tumorale des os, il a notamment développé
la chirurgie
conservatrice pour les sarcomes osseux qu'il a appliquée au
traitement
des membres inférieurs chez les enfants qui ont pu ainsi
être sauvés
grâce à l'usage d'une prothèse de croissance
(associé au traitement
médical). Il a aussi développé une prothèse
composite pour le cas
particulier du sarcome d'Ewing du bassin avec envahissement tumoral du
cotyle. Avec Nicole Delépine son épouse, pédiatre
et oncologue elle
aussi, ils ont combattu pendant plus de 40 ans le cancer, tout
particulièrement chez les enfants et sont
considérés comme des
pionniers de leur domaine. L'oncologie étant une
spécialité où les
médicaments sont considérés comme souvent aussi
redoutables que la
maladie elle-même, leur longue expérience les a
amenés à avoir un
regard critique très large sur l'usage des médicaments et
des vaccins
ainsi que sur les statistiques liées à leur utilisation
clinique.
Auteurs de nombreux ouvrages sur le cancer et les vaccins, Nicole et
Gérard Delépine ont suivi la pandémie avec
attention, n'hésitant pas à
mettre en garde très tôt contre certaines dérives
au travers notamment
de 2 ouvrages que ConsultingNewsLine
a spécialement retenu dans ses colonnes : au début de la
pandémie Autopsie d'un
confinement aveugle
(chez Fauves 2020) et plus récemment en lien avec le projet de
vaccination des enfants Les
enfants sacrifiés du covid (Fauve 2022) où ils
relatent tant les
errances que la détermination du pouvoir à gérer
cette pandémie de
manière autistique avec les graves conséquences que cela
a entrainé sur
la santé des populations en général et celle
des jeunes et des
enfants en particulier.
Gérard Delépine nous a octroyé deux courtes
interviews nous permettant
de dresser un bilan "statistique" de cette pandémie dont il est
clair
maintenant que les chiffres trahissent cruellement l'erreur du "tout
vaccinal" choisi par de nombreux pays occidentaux, dont la France, pour
des raisons qui restent aussi obscures qu'inquiétantes.
ConsultingNewsLine :
Gérard Delépine bonjour, merci pour ces échanges
que vous nous
octroyez. Nous allons parler de statistiques, de chiffres du covid.
Alors, pourquoi un oncologue s'est-il préoccupé de cette
pandémie
virale et en quoi un oncologue comme vous est-il dans la situation de
pouvoir commenter les chiffres qui y sont liés ?
Gérard
Delépine : Je
suis médecin, oncologue, chirurgien et j'ai fait un certificat
de
statistiques appliquées à la médecine option
"essais thérapeutiques".
Donc les chiffres, on les pratique depuis longtemps pour analyser les
traitements nouveaux. J'ai donc suivi les données disponibles
pour
cette pandémie. Et là on a trouvé pas mal de
biais, de grosses ficelles
dans tout ce qui a été écrit. Quand ce
n'était pas carrément des faux
comme avec le LancetGate.
Mais avant de parler chiffres je voudrais
revenir sur toute cette affaire. Depuis deux ans un scénario
nous a été
proposé qui est très loin de la réalité
scientifique, voire de la
simple vérité. Alimenté par la peur, relayé
abondamment par les média,
la propagande, on nous a imposé une vision de la maladie et de
son
traitement qui ne repose sur rien. Les enfants avant même qu'on
ait dit
qu'on allait les vacciner en étaient déjà les
premières victimes, avec
le confinement, les masques... et là maintenant ils vont
en être
les prochaines victimes, car on ne sait rien sur les effets secondaires
des traitements génétiques à long terme alors
qu'à court terme c'est
déjà clairement dangereux.
Pour ce qui est des chiffres, de ceux dont on va parler maintenant, je
reste sur des faits prouvés, vérifiables. Cela a toujours
été ma
méthode. On n’a jamais été attaqué pour nos
livres en diffamation. Plus
de 36 000 morts en Europe avec les vaccins selon les chiffres
publiés
par l'UE (en janvier 2022) : pathologies cardiaques, infarctus... Aux
USA on a aussi les chiffres : non seulement leur vaccin ne marche pas
mais le juge suprême s'est fâché pour rendre
publiques les données du
fabricant (Pfizer) : et là 3% de morts chez les personnes ayant
testé
les vaccins ! Ces produits n'auraient jamais dû être
utilisés, alors
que souvenez-vous labo et gouvernants les prétendaient
efficaces
à 97% ! A contrario, annoncer d'emblée la
chloroquine comme
dangereuse, là on se fichait de nous ! Véran a
été le tueur de la
médecine. L'hôpital était déjà
moribond, mais lui est allé un cran plus
loin en marginalisant les médecins de ville. Le message
c'était
"n'allez pas voir votre médecin", "prenez du doliprane", "si
ça ne va
pas allez à l'hôpital", et là, c'était
souvent trop tard. Ils ont
verrouillé l'info, installé une censure contre les
médecins et une
propagande pour les médicaments qu'ils voulaient imposer
(remdesevir).
On connait la suite…
Copyright : G. Delépine sur base
OWID 2021 - 2022
Figure 1 Mortalité cumulée de 2020
à 2022 pour l'Europe, L'Amérique du Sud, Les USA, l'Inde
et l'Afrique
ConsultingNewsLine : Alors justement, cette suite elle apparait
maintenant dans les chiffres puisque les faits sont par
définition
têtus. Vous avez réuni ceux concernant la mortalité
due au virus dans
le monde entier et les avez analysés finement. Curieusement on
voit que
les bons chiffres sont plutôt chez ceux qui ont utilisé
l'hydroxychloroquine et l'ivermectine…
Gérard Delépine : Tous nos chiffres sont ceux de
l'OMS ou
estampillés OWID (Our World in Data), et là il s'agit de
données
traitées par l'université John Hopkins sur base OMS. Donc
tout est
ouvert et contrôlable. Les données en histogrammes, c'est
l'OMS, les
données lissées proviennent de l'OWID. Les courbes qui
résument le
mieux cette pandémie sont celles de la figure 1. Les courbes qui
y
apparaissent indiquent le nombre de morts cumulé pour
l'Europe,
l'Amérique du Sud, les USA, l'Inde et l'Afrique. Elles montrent
clairement les diverses vagues de covid qui sont
matérialisées par une
ondulation.
Premier constat : on voit très clairement que les pays qui ont
vacciné
le plus sont ceux qui ont le plus de morts, avec l'Europe en tête
malheureusement. Et très clairement l'Inde et l'Afrique qui ont
peu
vacciné et utilisé les anti-paludéens
traditionnels, sont le pays et le
continent qui présentent la plus faible mortalité.
ConsultingNewsLine :
Comment expliquer cette si faible mortalité en Afrique alors que
le
niveau d'équipement et de vaccination restent relativement
modestes
pour la plupart des pays, et a contrario élevé pour
l'Afrique du Sud
dont les chiffres sont moins bons ?
Gérard Delépine : On
pense que ceci
provient de l'exposition au paludisme. La mortalité Covid des
pays
africains exposés au paludisme est en moyenne inférieure
à 80/million,
soit 22 fois plus faible qu’en France. L'examen détaillé
des cartes est
très parlant : ainsi la comparaison au 20/1/2022 des cartes de
la
mortalité Covid et de l’incidence du paludisme montre que les
pays dont
la population est exposée au paludisme et prend des
antipaludéens
chaque jour, bénéficient d’une mortalité Covid
beaucoup plus faible, de
10 à 180 fois inférieure à celle de la France
(1847/M). C'est le cas du
Nigéria (14/M), du Mali (33/M), du Congo (65/M), de la Tanzanie
(12/M),
du Tchad (11/M), du Cameroun (68/M), du Niger (11/M), de la Côte
d’Ivoire (27/M), de la Guinée (30/M), du Kenya (99/M), du
Sénégal
(116/M), et du Gabon (129/M). Là où il y a le palu les
populations
prennent de la chloroquine, de l'hydroxychloroquine etc... Maintenant
sur cette base il faut rester prudent quant à attribuer une
efficacité
à un produit plus qu'un autre car ils prennent aussi pour
certains de
l'artemisine (artemisia) ou encore des plantes locales. Pour l'Afrique
du Sud où il n'y a pas, ou peu de palu, on retrouve les mauvais
chiffres européens. Donc clairement il n'est pas
déraisonnable
d'attribuer aux anti-paludéens une belle efficacité.
Copyright : G. Delépine sur base
OMS 2021 - 2022
Figure
2 : La mortalité Covid des pays africains exposés au
paludisme est inférieure à 80/million soit, 22 fois plus
faible qu’en France.
ConsultingNewsLine
: Cet effet est-il général ou seulement limité
à l'Afrique
sub-saharienne ? Et dépend-t-il du palu qui
créerait une immunité
naturelle ou de l'usage des anti-paludéens ?
Gérard
Delépine : Alors
là clairement ce phénomène est
général et on peut le lier à l'usage des
antipaludéens. On le voit dans le cas du Maghreb qui est
très
éclairant. Ainsi la Tunisie a sensiblement suivi l'Europe pour
sa
politique vaccinale et présente une incidence de
mortalité élevée. A
contrario l'Algérie a appliqué avec une certaine rigueur
le protocole
Raoult (hydroxychloroquine + azithromycine) et présente une
mortalité
extrêmement faible. Et entre les deux, on trouve le Maroc, lequel
a
changé son fusil d'épaule en cours de route et a
vacciné et présente
une mortalité intermédiaire.(cf. Figure 3).
ConsultingNewsLine : Donc
c'est bien les anti-paludéens et tout particulièrement
l'hydroxychloroquine qui apporteraient un avantage…
Gérard
Delépine : Oui
et on peut le démontrer parce que les populations du Maghreb,
comme
celle de l’Afrique du Sud, ne prenaient pas d’antipaludéens
avant
l’arrivée du Covid. Donc là, il n'y avait pas cette
protection
habituelle, quelle qu’en soit l'origine. L'usage des
antipaludéens a
apporté très clairement un avantage dans le cas de
l'Algérie où le
protocole Raoult a obtenu d'excellents résultats. Le cas
de
l'Algérie est emblématique car la population à
risque - les plus de 60
ans - représente 25 % du total avec aussi beaucoup de personnes,
si ce
n'est obèse à tout le moins présentant de
l'embonpoint. Donc une
population plutôt à risque. Dès mars 2020, les
autorités sanitaires
algériennes ont recommandé le protocole Raoult qui a
été largement
utilisé. Au 19/1/2022, la mortalité cumulée ne
dépassait pas les 144/M,
soit 13 fois moins que la France ! Le 31 mai 2021 sur Canal
Algérie, un
membre du comité scientifique algérien a même
employé le terme de «
curatif » concernant ce traitement. Au Maroc, le gouvernement qui
avait
initialement fortement milité pour la chloroquine (il existe une
usine
de chloroquine au Maroc) n’a plus conseillé ce traitement
après les
mises en garde infondées de l’OMS (suite au LancetGate). Et au
19/1/2022 la mortalité cumulée a atteint 401/Million. La
Tunisie a
suivi les recommandations de l’OMS et suspendu l’utilisation de la
chloroquine en mai 2020 (après le LancetGate). Cet arrêt a
été suivi
par la progression de la maladie et l’apparition des premiers
décès
(avant il n'y en avait même pas un seul). Au 19/1/2022, la
mortalité
Covid a atteint les chiffres européens : 2165/M !
Copyright : G. Delépine sur base
OWID 2021 - 2022
Figure
3 Mortalité
cumulée
comparée : Tunisie, Maroc, Algérie
ConsultingNewsLine :
L'Inde a utilisé l'hydroxychloroquine et l'a même
préconisée en
prophylaxie. Y retrouve-t-on les même résultats ?
Gérard
Delépine : Le
cas de l'Inde confirme qu'une faible vaccination est compatible avec
une faible mortalité. Pour ce qui est de l'usage des
médicaments, c'est
un peu plus compliqué car ils ont employé diverses
stratégies, de
l'hydroxychloroquine en prophylaxie mais pas partout, puis certains
états sont passés à de la vaccination et enfin,
peut-être devant la
flambée épidémique qui a suivi, ils sont revenus
à la chloroquine et/ou
sont passés à l'ivermectine. Donc c'est un peu plus
complexe, mais
leurs courbes sont là aussi éclairantes.
Ce qu'il faut comprendre c'est que le système de santé
indien est
beaucoup moins bien pourvu que celui de la plupart des pays, avec une
dépense par habitant de 73 dollars à peine, contre 4 690
dollars en
France. Compte tenu de l’état de leurs hôpitaux et de la
grande
promiscuité de la population qui s’entasse dans les
mégalopoles, les
experts prédisaient une catastrophe sanitaire majeure qui n’a
pas eu
lieu.
Le 22/3/2020, lors de la première vague, l’Indian covid19
Task
Force a refusé de suivre l’avis de l’OMS déconseillant
l'hydroxychloroquine sur la foi de l’étude truquée
publiée par le
Lancet et a, au contraire, recommandé le traitement
préventif par
l’hydroxychloroquine du personnel soignant, des forces de l’ordre et
des foyers, contenant des personnes contaminées par le Covid-19.
Ce
traitement préventif a contrôlé la première
vague en limitant
considérablement la diffusion de la maladie avec un pic de
nouvelles
contaminations quotidiennes qui n’a pas dépassé
75/Million, alors qu’en
France il a atteint 1072/M.
Au 30 janvier 2021 l’Inde ne comptabilisait que 8275 cas/Million
d’habitants alors qu’à cette date la France en recensait 47
715/M (3
114 542), soit six fois plus. Cette forte réduction du risque de
contamination lors de la première vague ne peut pas être
attribuée à
l’âge de la population, car l’infection atteint à peu
près également
toutes les tranches d’âge, même si son expression et sa
gravité en
dépendent fortement. Ce traitement préventif ciblé
a aussi fortement
réduit la mortalité puisqu’au 30 janvier 2021, où
l’Inde comptait alors
dix fois moins de morts que la France (118 morts/M contre 1156/M). Le
comparatif France Inde est sur la figure 4.
Copyright : G. Delépine sur base
OWID 2021 - 2022
Figure
4 L’Inde a très
peu
vaccinée
et a utilisé avec succès les traitements précoces
et préventifs
Après cette phase initiale l'Inde
va
procéder à la vaccination dans certains états. Le
début timide de la
vaccination en janvier 2021 a été suivi par un relatif
abandon des
traitements préventifs et l’explosion du nombre de cas en mars
2021
puis de la mortalité en avril (qui se voit très bien sur
la figure 5),
a obligé le ministère de la Santé indien à
actualiser ses
recommandations, en ajoutant l’Ivermectine à la liste des
traitements
officiellement recommandés. Les contaminations
journalières ont alors
très rapidement diminué ainsi que la mortalité.
Grâce à l’Ivermectine, l’Inde bénéficie
depuis juillet 2021 d’une
accalmie qui confine à la guérison et sa mortalité
cumulée globale par
million d’habitants est quatre fois et demie plus faible que celle de
la France (395 vs 1843). Ce que l'on doit retenir avec l'Inde,
malgré
ses revirements de stratégie, c'est une bonne protection par
l'hydroxychloroquine, puis une explosion des cas dès la
vaccination et
un effondrement rapide de la mortalité lors de l'application de
l'ivermectine. Maintenant vous trouverez des gens qui n'y croient pas.
Le problème avec le covidisme, avec la secte covid, c'est que
les gens
ne suivent plus la logique et ne regardent plus les faits
avérés, ils
croient. Ils deviennent sectaires. Ils pensent que les vaccins
protègent même si les courbes disent le contraire et
s'envolent ; de
même que si elles s'effondrent après un traitement
ils vous
disent que c'est le vaccin qui marche... Quoi qu'il en soit en
Inde peu de gens ont été vaccinés et les courbes
comparées à la France
montrent une mortalité 5 fois moindre (figure 4) !
Copyright : G. Delépine sur base
OMS 2021 - 2022
Figure
5 Traitements
précoces et
préventifs en Inde
ConsultingNewsLine : On
vient de voir que l'hydroxychloroquine présentait de bons
résultats sur
le terrain, et que l'usage de l'ivermectine (qui a valu à son
découvreur le Prix Nobel) en Inde avait montré une
efficacité
immédiate, faisant s'effondrer la courbe d'incidence. Tout cela
est-il
documenté par des études cliniques ?
Gérard
Delépine : Il
existe des centaines de publications
montrant que l'hydroxychloroquine est efficace. Pour l'ivermectine cela
commence à être documenté aussi. D'ailleurs l’Inde
n’est pas le seul
pays à avoir utilisé l’Ivermectine avec succès. Au
Mexique, l’État du
Chiapas et la ville de Mexico ont fait reculer la mortalité avec
l’Ivermectine. Plus de 20 études randomisées ont
démontré avec
certitude que l’Ivermectine a une très grande efficacité
contre le
Covid-19 — en prévention, en traitement précoce et
à l’hôpital. En
France, le Dr Gérard Maudrux a a publié une
synthèse complète de toutes
les preuves de l’efficacité de l’ivermectine.
De très
nombreux
scientifiques et médecins du monde entier militent pour
généraliser la
prescription d’ivermectine, comme l’Alliance FLCCC aux
États-Unis, le
groupe BIRD en Grande-Bretagne, le Dr Andrew Hill, consultant pour
l’Organisation mondiale de la Santé. Les Japonais n'ont pas
vacciné et
le président de l’Association médicale de Tokyo a
recommandé
publiquement ce médicament. L'ivermectine est le
médicament du covid au
Japon. Mais les médias se contentent de répéter le
crédo du
gouvernement
ConsultingNewsLine :
A-t-on d'autres traitements pour lesquels on peut dire que les courbes
ont démontré leur efficacité ?
Gérard
Delépine : Oui,
c'est le cas de l'Artémisine
(Artemisia). On le voit avec la comparaison des îles Africaines
de
l’océan Indien qui met en évidence la
supériorité du traitement par
Artémisine sur les pseudo vaccins Dans l’océan Indien,
quatre îles se
situent dans un cercle de 1000 kilomètres de rayon : Maurice, la
Réunion, les Seychelles et Madagascar. Leurs conditions
climatiques,
leur mode de vie et les caractéristiques de leurs populations
sont très
proches. Mais les trois premières ont adopté la
stratégie de l’OMS,
tandis que Madagascar adoptait le traitement précoce par
l’Artémisine.
La comparaison de leurs évolutions est particulièrement
démonstrative.
La courbe qui me plait bien c'est celle de Madagascar.
Madagascar
c'est 29 millions d’habitants, dont 2 % de vaccinés Le
gouvernement a
fait la promotion de l’utilisation préventive d’un
antipaludéen local,
l’Artemisia qui a été beaucoup consommée. Au
19/1/2022, l’épidémie est
maîtrisée depuis début juin 2021 après 55
827 cas et 1169 morts, soit
une incidence globale de 1963/Million et une mortalité globale
39/Million, soit 18 fois moins que la moyenne mondiale et 48 fois moins
que celle de la France.
Le cas de
l'Île
Maurice, maintenant, 70 % d’injectés. En 2022, la population de
l’île
Maurice compte 1 280 000 personnes. La vaccination a commencé
mi-février 2021 et au 17/11/2021 plus de 70 % de la population
avait
reçu au moins une injection. Depuis la campagne de vaccination
le
nombre de morts a été multiplié par 24 (de 10
à 240). Au 12/12/2021, la
mortalité cumulée s’élève à
200/million, soit 5 fois supérieure à celle
de Madagascar.
Pour la
Réunion qui compte 905 000 habitants dont 58 % sont
vaccinés, la
politique sanitaire suivie a été celle de la
métropole avec
l’interdiction des traitements précoces et un tout vaccin. Au
12/12/2021, l’épidémie reste active, le nombre de cas
cumulé atteint 63
863 avec 391 morts (mortalité 415/M), soit le triple la moyenne
africaine et 12 fois celle de Madagascar.
Enfin il faut
noter la catastrophe vaccinale des Seychelles vaccinées à
90 %. Fin
décembre 2020, le pays comptait moins de 500 cas de Covid-19
confirmés
et 3 morts. En espérant sauver sa prochaine saison touristique,
le
gouvernement a décidé de vacciner massivement la
population. En janvier
2022, la couverture vaccinale dépasse 90 %. Mais depuis la
vaccination,
les Seychelles ont dû faire face à une hausse
considérable des cas qui
a incité le gouvernement à fermer les écoles,
interdire les
rassemblements, fermer plutôt les bars dans la journée,
les casinos… Au
19 janvier 2022, le pays comptait 32 850 cas confirmés et 133
morts
contre 500 cas et 3 morts avant la vaccination. Ainsi après 12
mois de
vaccination, le nombre de cas a été multiplié par
64, la mortalité par
44. L’incidence globale atteint 332078/million et la mortalité
globale
attribuée au Covid s’élève à 1415/million,
8 fois plus que la moyenne
africaine et 38 fois celle de Madagascar.
Cette analyse des
îles africaines de l’océan Indien confirme
l’efficacité du traitement
par Artemisia et l’inefficacité dangereuse des vaccins. Le
traitement
précoce et/ou préventif par Artemisia a permis à
Madagascar de compter
40 fois moins de morts par million que la stratégie OMS du tout
vaccin
adoptée aux Seychelles.
Copyright : G. Delépine sur base
OWID 2021 - 2022
Figure
6 Comparatif
Seychelles - Madagascar . 40 fois moins de morts à Madagascar
dont la
population a été traitée à l'artemisia
ConsultingNewsLine :
Donc un très net avantage pour les pays n'ayant pas ou peu
utilisé de
traitements génétiques et autorisé les
médicaments classiques. Sur
l'ensemble de la pandémie quel regard portez-vous :
confinements,
masques, traitements génétiques, pass sanitaire,
vaccinations
post-pandémiques, enfants... ?
Gérard Delépine : Chez
nous le début
de la pandémie a marqué le passage d'un monde
logique à un autre
univers. On avait des manifestants contre la réforme des
retraites, on
avait eu les gilets jaunes. A partir du 16 mars, le covid va prendre
toute la place. La réflexion va s'éteindre, le covid va
simplifier la
vie sociale, les étapes politiques. On décide à
notre place, les
médecins sont contournés, on viole le serment
d’Hippocrate. Sur le
confinement on a écrit une livre (429 pages) Autopsie d'un
confinement
aveugle. Clairement il fallait confiner quelques jours les malades et
à
la place on a confiné les bien-portants pendant des mois ce qui
a fichu
en l'air l'économie. Du jamais vu depuis la grande peste de
Marseille.
C'était sous Louis XV ; 50% de morts ; ils ont
confiné la ville.
L'armée tirait à vue qui que ce soit qui se
déplaçait. Mais ça n'a pas
empêché que ça se diffuse aux autres villes et
ça s'est propagé
jusqu'en Italie. Ce confinement n'eut aucune efficacité.
Incidemment
lorsque la pandémie de covid a commencé,
j''écrivais un livre sur le
sujet proche : comment les épidémies ont modifié
notre monde. Le
premier exemple était la typhoïde lorsque Athènes a
été attaquée par
Sparte (guerres du Péloponèse), puis la fièvre
jaune en Haiti où les
autochtones étaient résistants à la maladie alors
que les Français eux
sont tombés malades. Idem pour Napoléon qui a en
fait été vaincu
par le typhus véhiculé par les puces. C'était une
conséquence indirecte
du "général hiver" car les soldats ne pouvaient pas laver
leurs
vêtements. Donc un livre plus historique et sociétal que
médical.
D'une certaine
manière j'étais en alerte quand le covid est
arrivé. J'ai pu décrypter
très vite que rien ne reposait sur de la médecine. On a
eu de la
manipulation des foules. C'était de l'ingénierie sociale.
Les
propagandistes des sciences sociales sont passés par là.
Dans notre
livre sur le confinement, nous avons relevé une série de
points
importants sur les dégâts du confinement. D'abord le
confinement n'a
pas ralenti l'installation de l'épidémie, ça on le
savait depuis
l'antiquité. Ensuite le confinement n'a pas raccourci sa
durée. Par
ailleurs son caractère policier a accentué ses effets
alors que les
pays comme la Suède qui n'avaient pas confiné finalement
réduisaient
leur mortalité. Sur ce
point
d'ailleurs l'avenir démontrera dans les chiffres que le
confinement a
été facteur d'aggravation de la mortalité des
autres pathologies et on
le voit déjà : cancers non diagnostiqués ou
traités en retard,
opérations repoussées ! Le confinement aveugle a aussi
généré des
pathologies spécifiques : apathie et asthénie
résultant de la
solitude dans les EHPADs, suicides notamment chez les enfants etc...
Enfin le résultat du confinement est économique : 40
milliards de
déficit des caisses d'assurance maladie et 400 milliards
de
déficits... Qui peut croire à la croissance et
à la réduction du
chômage dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui ?
ConsultingNewsLine : Donc
440 milliards contre 1,5 millions d'euros pour l'achat de 80 tonnes
d'hydroxychloroquine qui auraient pu protéger les
Français... Il semble
à la lecture de vos ouvrages que la stratégie sanitaire
ait été le fait
de quelques-uns et ait reposé sur les délires de gourous
qui avaient
tout planifié, Fauci etc... Pouvez-vous nous en dire plus ?
Gérard
Delépine : Toute
la stratégie de la pandémie a été
exposée par le statisticien de l'OMS,
Ferguson, tout est déjà écrit dans le rapport 9 de
l’Imperial college !
Il n'en est pas à son premier coup. Déjà sur la
pandémie précédente
(H1N1). Là il avait prévu 500 000 morts au Royaume Uni,
idem en France.
L'objectif c'était de faire peur et de conduire immanquablement
vers
une stratégie du tout vaccinal en collaboration avec les grand
labo
pharmaceutiques. Et tout contribuait à aller dans le même
sens. Au lieu
d'étudier les faits et faire des études comparatives
entre pays on
imposait les prévisions issues de simulations. C'est d'ailleurs
une
maladie moderne. Depuis 20 ans on fait des simulations ! On a un cas
similaire avec les vaccins sur le cancer du col de l'utérus dont
les
bons résultats cancérologiques prétendus ne
reposent que sur des
simulations sans preuves concrètes et de petites
études biaisées
que démentent les relevés des registres nationaux des
cancers.
Donc ces dérives de la réflexion étaient
déjà connues. On les a vues se
mettre ne place.
ConsultingNewsLine : Le
pass sanitaire a fait l'objet d'un mouvement de contestation populaire
sans précédent, que la grande presse
sur-subventionnée pour l'occasion
s'est fait un point d'honneur à ne pas relater. Un outil
pourtant
appelé à subsister dans l'avenir avec les risques qu'il
comporte pour
les libertés publiques.
Gérard
Delépine :
Comme je l'explique les choses étaient planifiées. Le
mensonge aussi.
Souvenez-vous. On a pas eu de signaux préalables. On a
été interpelé
par le discours ambiant. C'est dangereux, restez chez vous. "On est en guerre" nous a-t-on dit.
Deux choses m'ont fait bondir : lorsque l'on a interdit
l'hydroxychloroquine très tôt. On a dit qu'elle
était toxique.
Moi je suis allé en Afrique, je me la prescrivais tout seul,
sans
contrôle cardiaque. Là, je me suis dit "il ne faut pas se moquer du monde".
Ce médicament a été donné à des
milliards de d'individus sur Terre
depuis 70 ans. Et on nous parlait d'études demandées par
l'OMS pour
l'interdire. On nous a menti, de manière coordonnée.
Ça nous a fait
bondir, Mais vers le 15 mars 2020 la deuxième chose a
été cette demande
quasi-militaire de confinement, généralisée
à la planète ! Avec Nicole
on s'est mis à tout noter, pour donner des preuves pour les
procès plus
tard. Et donc j'ai écrit un livre non pas sur l'histoire mais
sur notre
histoire en cours. La promotion des vaccins c'est d'emblée,
c'est en
mars avec le rapport 9. Au départ le rapport a été
classé
secret-défense. On ne l'a eu que vers la 3ème semaine.
Dans Nature ils avaient
passé un article
disant que le confinement avait sauvé 3 millions
d'européens C'est paru
dans Nature où ils
citaient
près de 500000 sauvés par le confinement en Suède
et en Allemagne qui
pourtant n'avaient pas été confinées. Or je pense
qu'ils ont au
contraire condamné 60 000 Français. Le confinement a
été d'emblée le
contraire de ce qu'il fallait faire. Les vaccins ce sera juste la
suite prévue à l'avance par leur planification pour
aboutir au contrôle
social avec le pass. Pour le pass, c'est très simple: ça
ne sert à
rien.!
ConsultingNewsLine : Pass,
contrôle social, contrôle planétaire, contrôle
des voyages. On vit une
uchronie, arrêtée un temps pour cause d'élections,
mais ça va repartir
non ?
Gérard
Delépine : Repartir
avec le Omicron ce n'est pas sûr. La bonne nouvelle c'est que ce
variant a vacciné toute la planète. Et
démontré au passage que les
vaccinés n'étaient protégés en rien
puisqu'ils l'on pratiquement tous
attrapé. C'est souvent le cas en fin de pandémie, un
variant moins
létal mais plus contagieux prend le pas sur les autres et permet
à
l'espèce de s'en tirer en l'immunisant. D'ailleurs on s'en sort
comme
cela depuis des millions d'années. Maintenant on va pouvoir
faire les
comptes. Pfizer et les autres vont devoir nous expliquer les effets
secondaires de leurs produits et les raccourcis employés pour
leur
autorisations temporaires. Je vous l'ai dit, on a tout consigné
et tout
ce que l'on a dit repose exclusivement sur des données
vérifiables.
ConsultingNewsLine : Les
enfants en conclusion, sujet de votre dernier ouvrage "les enfants
sacrifiés du covid". J'imagine que vous étant
penchés avec votre
épouse le Dr Nicole Delépine, pédiatre et
oncologue, toute votre vie
sur leur santé, ce sujet vous touche
particulièrement.
Gérard
Delépine : Les
enfants c'est notre avenir. ils sont ce que l'on chérit le plus.
Peut-on vraiment dire qu'ils aient été
épargnés durant le covid et
qu'on protège leur avenir ? Certainement pas. Il a pu être
démontré que
les enfants, à quelques rares exceptions près,
n'étaient pas atteints
par le covid et ne le transmettaient pas. Aussi les masques,
restrictions à l'école et autres confinements n'auraient
jamais dû leur
être appliqués. Les effets psychologiques sur eux sont
importants et
l'on est loin de mesurer l'ampleur des dégâts qui ont
été occasionnés
par les mesures prises à leur égard. Du retard de
développement
cognitif et affectif chez les tout petits jusqu'aux suicides chez les
plus grands. On doit s'interroger sur le déclin de notre
société
lorsque l'on revoit ce qu'on leur a fait endurer. Et pour ce qui est
des vaccinations, on sait d'ores et déjà qu'elles sont
inutiles et
dangereuses, c'est hors de question de les accepter. Il est important
que les parents s'y opposent sans compromis.
ConsultingNewsLine :
Gérard Delépine, merci pour cette interview, un dernier
mot peut-être
pour exprimer votre sentiment sur cette aventure peu gratifiante pour
l'espèce humaine qu'a été la pandémie de
covid et pour laquelle même
dans notre spécialité, le conseil, nous avons pu voir les
dégâts de
certaines organisations…
Gérard
Delépine :
Dans toute cette affaire on a cherché à nous manipuler.
Par la peur.
C'est la peur qui a été le grand moteur des
événements que nous avons
traversés. Utilisée à dessein. La peur et la
sidération dûes à
l'interdiction de réfléchir, à la sanction de tout
ce qui reposait sur
la logique au profit d'une ineptie élevée au rang de
salut. Du simple
bon sens jusqu'à la science basée sur les faits, tout
nous a été
interdit Rappelez-vous Victor Hugo,"
je n'ai peur de rien sauf des gens qui ont peur". Machiavel
disait qu'il fallait créer la peur pour contrôler la
foule. On a une
expression en France : "oignez
vilain il vous poindra, poignez vilains il vous oindra".. Je
crois que des personnages peu scrupuleux, mal intentionnés, se
sont
donnés pour objectif de nous amener là où ils
veulent que nous allions,
en nous faisant peur, en nous imposant des craintes insensées,
des
chiffres exagérés, des logiques aberrantes... Dès
le début les Chinois
ont indiqué que l’hydroxychloroquine était efficace, ils
l'ont
interdite. Ensuite on a imposé les masques que l'on avait
d'abord
présentés comme inutiles. Là, il s'est
brisé quelque chose dans la tête
des gens. Les masques dans le métro pourquoi pas, ou à la
caisse
enregistreuse, mais franchement dans la rue ! Une longue
manipulation psychologique pour aboutir au consentement d'un vaccin qui
n'en est pas un, pas d'antigènes mais une thérapie
génétique non
démontrée, et qui doit être renouvelée
souvent, et tout ça pour obtenir
un pass sanitaire qui va conditionner la vie sociale... [le vote de
dimanche dira si l'hypnotiseur a bien réussi son tour de pass
pass ]
Propos recueillis par Bertrand Villeret,
Rédacteur en chef, ConsultingNewsline
Whoswoo:
Gerard
Delépine
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