Tendances
du Marché du conseil en Russie
pour la période 2012-2013
telles que présenté lors du colloque de l'ASCONC du 14
mars 2013
Les conférences de l'ASCONCO
débutent traditionnellement par une présentation des
actualités et un échange de points de vue sur les
événements importants. Lorsque ces derniers
présentent un aspect suffisemment général ils sont
décortiqués et supportés par des images pour bien
en prendre toute la mesure.
Aussi que peut-on dire de la situation
actuelle ?
Après
la la crise de 2008-2009 une rémission est apparue et a
duré toute la période 2010-2012. Et Bien sûr la
demande comme le nombre de projets on été en recul.
Et c'est projets se sont faits plus courts dans le temps. Et, oui, ,les
conditions d'exécution sont devenues plus difficiles en termes
de demandes de résultats et de délais de paiements.
Néenmoins une certaine révitalisation du marché,
voire une reprise, a été ressentie excplicitement durant
ces années et pas mal d'entreprises se sont arrangées
pour retrouver pratqiuement leurs niveaux d'avant la crise.
Toutefois,
les résultats de certaines compagnies ont été
réduits d'un facteur 10 par rapport à leurs nivaux
initiaux. Et dans l'ensemble tout le monde a fini plutôt bine
l'année 2012 avec une augmentation moyenne sur 2011 de 15
à 20 %. Mais en même temps tout le mionde s'est
accordé pour dire que la crise n'est pas terminée et que
l'amélioration du marché n'est pas du tout établie
comme une tendance stable.
Le premier trimestre 2013 semble bien
parti pour ne pas être une bien grande réussite dans le
cas des cabinets travaillant pour les sociétés
privées russes de taille intermédiaire. Cette situation
reste quelque peu atténuée grâce aux paiements
différés des projets clots au dernier trimestre 2012,
mais la demande pour du conseil reste en décroissance. Et comme
en 2008, les consultants pourraient bien [se limiter] aux projets les
plus intéressants et laisser tomber les moins attractifs,
même si personne ne peut prétendre s'être
octroyé un tel privilège ces dernières
années.
Il semble que la situation ait
commencé à changé en 2013. Alors que les premiers
trimestres des 2 dernières années étaient
plutôt actifs, un ralentissement du marché est
observé ce premier trimestre comme en 2009. ceci concerne autant
la gestion des prospects que les paiements du travail
déjà réalisé. Dans l'ensemble les
confrères observent une réduction de la demande de la
part des directions d'entreprise. Il est probable que ce ceci
résulte [simplement] d'un coût du conseil qui
dépasse maintenant les moyens de certains clients et que ceux-ci
préfèrent, au besoin, s'en remettre au recrutement
d'employés qui, selon eux, seraient capables de réaliser
les tâches [relevant du conseil] envisagées...
Une autre tendance observée est un
plus grand appel aux entreprises étrangères. De toute
évidence ceci est dû à la
détérioration à la situation en Europe. La Russie
se reposant sur sa productrion de matières premières,
elle a jusqu'ici sut amortir les vagues de crise avec plutôt une
certaine spoulesse (si on la compare aux autres européens et aux
USA), et malgré une baisse évidente de son niveau de vie,
la Russie reste un marché attractif pour beaucoup de
d'entreprises occidentales, avec en retour le fait qu'il peut
être attendu que ces entreprises étrangères
créent une demande de masse pour le conseil dans les domaines de
l'analyse économique, la stratégie d'entrée de
marchés, l'assitance à la recherche de partenaires, etc.
De
la même manière, certaines évolutions apparaissent
dans le domaine de la formation. Dans ce domaine quelques
entreprises clientes se trouvent confrontées aux
déagréments d'un coût élevé
allié à une efficacité discutable. Et là,
une observation chiffrée démontre aisément que les
formations réaliséesont l'effet d'une simple piqure
suivie rapidement d'un retour aux comportements habituels type
"sentiers battus", comme si aucune formation n'avait été
dispensée...
Par ailleurs il existe une demande du marché pour de la
formation mais dont la profondeur d'immersion dans le sujet et dont le
format diffèrerait des formes traditionnelles. Celle-ci pourrait
prendre la forme de programmes de formation à distance ou encore
de séminaires multi-étapes animés entre
collaborateurs ce qui pré-suppose non seulement une formation en
soi mais aussi une motivation des équipes dirigentes pour de la
formation, ce qui s'oppose aux formations [passives] habituelles,
etc.
Une autre
tendance positive repose sur la demande, ou
sur un début négociation
avec la pléïade de petites entreprises de la tranche de CA
allant de 2 à 8 millions de dollars.
Beaucoup d'hommes
d'affaires de ce secteur sont expérimentés.
Ayant débuté dans les années
1990, ils ont déjà
réussi sur le marché russe d'une part, et ont
déjà prouvétout ce qu'ils voulaient se
prouver à eux-mêmes ou aux autres. Aussi,
après avoir sauvéquelques fonds leur permettant
de vivre dans un pays
occidental avec tel
ou tel degré de confort, ils s'oriententt
aujourd'hui dans de nouvelles directions.
D'où une nouvelle
génération d'entrepreneurs qui
apparaît sur la scène. Ils sont actifs, intéressés
et prêtsà travailler et à
développer leur nouvelle
activité en Russie.
Enfin, les consultants ont noté que
certaines tendances comportementales
chez les entrepreneurs nous ramènent
aux années 1990.
Ce sont par exemple les tentatives de ne pas s'acquitter de ses obligations après
que le travail a été
réalisé et présenté,
ou encore un faible niveau de professionnalisme des
propriétaires et des top managers(d'où une baisse de la qualité de la
demande de conseil). Cela
dit, alors que la première génération
d'entrepreneurs activement
étudiée avait acquis un ensemble de connaissances nouvelles qui
appelait des solutions surprenantes et souvent uniques, la nouvelle
génération, elle, ne
s'intéresse guère à l'obtention de connaissances de base. Les besoins d'instruction
n'en deviennent que plus simples et clairs et
s'apparente plus à l'apprentissage de ce qu'il
faut faire au cas par cas dans telle ou telle
situation. Il
en résulte un besoin d'encadrement
constant à
mesure que les situations restent évolutives.
Formules
de survie
Les sociétés
de conseil qui n'ont que peu de marge de sécurité sous la forme de clients réguliers,
qui subissent des changements majeurs année
après année, et qui ont besoin de soutien
par des experts-conseils, passent des moment difficiles. Ce n'est en effet pas non plus
un bon moment pour ceux qui n'ont pas un partenaire étranger affilié
qui leur passerait des commandes dans leurs propres
canaux de temps
en temps. Comment de telles entreprises
peuvent-elles survivre en ces temps difficiles?
L'expérience des confrères montre que
pour les petites entreprises, il suffit de faire
2 à 3 bonnes
commandes au
cours d'une année, non seulement pour rester à l'équilibre, mais
pour faire son résultat.
La situation devient excellente si il y a au moins 1 (voire 2 ou 3) accord de
long terme conclu auprès
d'une de grande entreprise, qui poura servir de base et d'assurance
d'un certain confort et auquel viendront s'ajouter quelques petits projets
acquis en cours d'année.
Une autre méthode
qui doit être mise à profit
consiste à représenter un nouveau produit,/service qui
soit destiné à une niche de clients particuliers ou qui correspond aux besoins des
clients réguliers afin de les aider à mieux pénétrer
leur marché. Par exemple, cela peut prendre la forme d'un produit ou d'une
méthode capable
de fournirau client un résultat tangible à
peu de frais dans un
laps de temps très court. Il est clair que si le client est
satisfait, grâce
à cet express-project
il est possibvle de l'inclure dans un projet plus étendu,
plus durable et plus intéressant
pour le consultant. On peut
raisonablement penser que l'accès au
marché par ce
type de produits/services bon marché et standardisé fonctionnera
avec les petites entreprises.
Enfin, les confrères rassemblés ont partagé leur
expérience concernant le changementde créneau et de cible
client : ainsi à la vente de service en direct au client ils
ont opposé le travail en sous-traitance
avec de grandes sociétés
de conseil en fonction de leur spécialisation, que certains ont déjà
expérimenté. Les missions qui
en résultentsont beaucoup plus marginales,mais la partie
la plus compliquée du projet, qui
est la vente,
est exécutée par le maître d'ouvrage, et si
donc vous avez réussi à vendre vos services à
celui-ci, une fois et
qu'il est satisfait des résultats de votre coopération,
vous pouvez compter sur la pousuite de
ce travail en commun
pour l'avenir.
Sur ces constats, nous avons
rappelé que nous sommes reconnus [nous les Russes] pour
notre capacité
à survivre dans des conditions
difficiles et mentionné nos
compétences pour trouver des solutions
même dans les situations les plus désespérées.
Aussi, très probablement, il y existe encore bien d'autres possibilités
et d'autres méthodes pour surmonter
les complications de cette
crise. Et nous serons toujours heureux
que vous veniez partager ces solutions avec vos confrères!
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